ASTHMATIQUE

var ASMATIQUE

ASTHMATIQUE Médecine - Médecine

adj.

Etym FEW XXV 614b: asthmaticus

Qui se caractérise par une difficulté à respirer accompagnée de sifflements.

Citations

  • Quiconques est fait gilbeuf avant l'aage de jonesce pour cause de toux [ou] passionasmatique, il meurt.
    Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 94.
  • Nous devons savoir queasmatiquepassion ou asme est dificulté de l’alenement, et est causée de toute chose qui agrefve le dyafragme, le poulmon, la canne du poulmon, la gorge, la partie qui est apelee epiglotum, et aussi les lacertes qui meuvent de la poitrine [...]
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 203.
  • Avecques cautere rond se font troys cauteres en la poitrine specialement en maladieasmatiqueet empime.
    Nicole Prevost [Guillaume de Salicet], Cirurgie, 4e quart du XVe s., V, 2.
  • Et [passion asmatique ou difficulté d’alener] est faicte en plusieurs manieres ; car aucunefoiz on ne [peut] respirer ne mettre hors son alaine, pour ce que le poulmon et les lacertes de la poitrine ne se pevent constraindre n’exprimer les fumositez du cuer et de la poitrine ; et est appellee ceste maniere d’alener sansugium, a maniere de sansue ; aucunefois, on ne peut attraire l’air au cuer et au poulmon, qui est apelé aspirer, pour ce que les membres dessus dit ne se pevent ouvrir, ne dislater, ne estendre, et est appellee ceste maniere hanelozitates, ou difficulté d’alener ; aucunefoiz, on ne peut aspirer ne respirer, et est apelé orthonie ; aucunefoiz, pour aucune cause on atrait soudainement, si comme il appert es enffans quant ilz pleurent, ou es amoureux aucunefoiz quant ilz pensent fort, et ceste maniere est appellee halenement double ; aucunefoiz, l’omme s’apareille d’atraire l’air et se drece a soy lever, et ne peut neant soustenir sur la poitrine, et ceste maniere est apelee hanelitus, ou halainement profoqué, ou suffoqué, ou destaint ; et toutes ces manieres pevent estre nommees asmatiques ou dipsnee, fors que ces deux different ; car asma [...].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 203