AVALER

AVALER (En emploi intrans.) Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW XIV 140a vallis

Quitter sa position normale pour aller vers le bas, descendre, en parlant d'un organe*, d'une partie du corps.

Citations

  • Pour relever la huate [= la luette] quant elle est tropavalee
    Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 19vb.
  • Et ce desclaire Aristotes par ce que nous veons par dehors, car, comme il fu devant ausi touchié, quant aucuns comprime l'un de ses yeuls du doit ou aultrement en tel maniere qu'il fait la pupille tordre etavaleren bas, pource qu'elle se depart en ce faisant de la mesure de l'autre et se descorde de elle, les veues des .2. yeuls ne s'acordent pas lors ausi ensamble, ains envoient lors impressions en divers lieus.
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, III, 31, fol. 99v.

AVALER (En emploi trans.) Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW XIV 140a vallis

Faire descendre de la nourriture ou une préparation médicale par la gorge, par la bouche.

Citations

  • Quelconque manere de squinancie ce soit, li signe doivent estre tels: li malades alaine griement et ne puetavalerle boivre ne le mengier.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., fol. 30rb.
  • Pource veons nous que li saige medecin es maladies du pommon donnent electuaires et medecines moistes et en grosse substance, [...] afin qu’elles ne se puissent mieavalerhastivement, mais en lonc tans, et que par elles aherdre a la voie desus dite et par y longuement arrester, elles puissent faire aucun confort au pommon et as parties d’entour finablement.
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 56, fol. 54r.
  • Pour conforter le pommon Il est bon de tenir de la mirre soubz la langue etavalerce qui font [= fond].
    Anon. [Guido Parato], Regime de santé, 1459, fol. 19v.

AVALER (En emploi trans.) Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW XIV 140a vallis

Digérer, absorber.

Citations

  • Et cil cui vins fait si legierement mal si doivent user apriès çou qu’il ont but : coins, pommes, olives au souci, miees de pain en ewe froide et totes coses qui fumeeavalent.
    Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 20.
  • Et se c’est cose ke cheminer li conviegne par grant caut, si convient garder le tieste et couvrir por le solel, et oindre le pis d’oile rosat, et de mussilago psilii, et de jus de pourcelainne, et mengier .I. pau devant chou qu’il chevalce, et reposer tant ke li viande soitavalee.
    Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 68-69.