adj.
date AROMATIQUE-1
FEW I 143b : aromaticus AROMATIKE AROMATISANT ODORANT ODORABLE ODORIFÈRE ODORIFÉRANT Le cuer confortent cestes choses : [...] ; chascune chose qu'est acetouse etaromatike, c'est a dire quanqu'est aigre et flaire bien […]. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 620-621. […] et telles chosesaromatiquesdoivent estre chaudes, de fait et en vertu ; et pour ce disoit le commentateur en expliquant, telles choses comme sont cassia lignea, costum, amomum, cinamomum, gariofil, lignum aloes et leurs semblables, si com musc, saffren. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 107. Aprez, Ypocras dit en cel amphorisme que telle callefacionaromatiquefust profitable a moult d’autres choses, s’ele n’eust et fesist grief a la teste ; […]. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 108. Qui dégage une odeur forte ayant un effet sur la santé, en parlant d'une plante, des vapeurs issues de la cuisson de cette plante, d'un aliment ou d'une boisson, d'une préparation médicinale. AROMATIKE ODORANT Le caractère odorant de certaines parties de végétaux fournit, à l'époque médiévale, un trait définitoire qui permet de regrouper plusieurs plantes ditesherbes aromatiquesouarbres aromatiquesen ancien français. Lorsque l'appellation du végétal, en ancien français, utilise l'adjectifaromatique, c'est le signe que ce végétal appartient à la catégorie desherbes aromatiquesouarbres aromatiques, mais le nom du végétal ne donne pas toujours cette indication (par exemple, le poivrier, qui fait partie desarbres aromatiques). [F. Vigneron] Et en aulcunes plantes par l'exallacion de la challeur il advient grand humeur terrestre liqueuse et reluisant et est de bonne odeur pour la vertu de la challeur, pource que ce qui est digere en la plante estaromatique. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, II, chap. 4, fol. 16r. L'arbrearomatiquea son odeur aucunefoiz en l'escorce, aucunefoiz en la fleur, et aucuns [fruiz] sont qui ont la saveur ou fruit, sicomme il appert de la canelle qui est escorce, et es noiz mouscates qui sont fruit d'un arbre. Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, chap. 2, fol. 243r. Qui dégage une odeur agréable, en parlant des parties d'une plante.