nom masc. ou fém.
date ARBRE
FEW I 124 b : arbor Les botanistes actuels discutent de la définition de l'arbre qui n'est pas un objet si facile à cerner (voir : F. Hallé,Plaidoyer pour l’arbre, Arles, Actes Sud, 2005). Sur l'arbre au Moyen Âge, voir :L'Arbre au Moyen Âge, dir. V. Fasseur, D. James-Raoul et J.-R. Valette, Paris, PUPS, 2010. [F. Vigneron] Rosier estarbreespineuse. Anon., Rosarius prop., 2e quart du XIVe s., p. 458. J’ay dit par dessus ou second livre en general pluiseurs choses desarbres, quant je parloie de la nature des plantes […]. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, V, fol. 101v. Arbre, selon Ysidore, ou Ve chapitre du XVIe livre, est ainsi appellé pour les champs ou la terre a qui il se tient en fichant ses racines dedens, aussicomme fait l'erbe, car l'arbreet l'erbe sont semblables quant a naissance et l'un vient de l'autre ; car, quant la semence de l'arbreest mise en terre, elle croist premier en herbe et puis se fourme enarbreet s'endurcist selon sa nature et son espece. Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, c.1, fol. 241. Plante qui développe des pousses latérales portant des feuilles, qui pousse sans l'aide de supports et dont la hauteur peut égaler ou dépasser la taille d'un homme adulte, une fois la pleine croissance de la plante atteinte.