nom fém.
date COLÈRE
FEW II-1 643a : cholera Doncques sont quatre substances ou humeurs naturelles et quatre non naturelles et la aigousité, lesquelles les anciens ont nommé sang,colere, flegme et melencollie, qui sont engendrees ou foye. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. I, doct. 2, chap. 6. Et par icelluy vomissement, selon Ypocras, est la sancté conservee a cause qu'il mondifie l'estomac et evacue la flume et lacolere, car l'estomac n'a point qu'il le mondifie, comme ont les intestin de lacolererouge pour leur mondification. ANON. [Arnaud de Villeneuve], Regime santé du corps, 1480, p. 170. L'une des quatre humeurs*, la bile jaune*. Colère rouge. Même si les textes ne consentent pas tout à fait en ce qui concerne la qualité* de la COLÈRE ROUGE. La plupart des textes suggèrent que la bile rouge soit plutôt de la bile altérée par une chaleur* excessive qu'un "excès de bile" (DMF), cf. l'attestation enregistrée dans le DMF s.v. COLE 1. et ici, s.v. COLÈRE et CITRIN-1). Il mérite quand même d'être signalé que certains textes suggèrent, au contraire, un état moins chaud*, voir p.ex. Aldebrandin sous CITRIN-1. (YS) Le oile rose fait refreidir lacolererouge que montet al chief... Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 174v. Cette humeur* en tant que cause de maladies des à son état de chaleur* augmentée.