nom masc.
date CHAPON
FEW II 267a : capo [...] et les oisias chaponez mies vallent que les autres, et leschaponsde geline sunt plus profitables que nul autre por ce qu'il donnent tres bon nourissement et engendrent tres bon sanc. Et lur cervelle et de tous autres oisias, vaut mout plus que des autres bestes, car mains est moiste et mains tenant, por ce que lur complexion est seiche al regart des autres bestes. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1720. Chaponest oyseau tout commun de qui la char est aussi trempee et engendre bon sang et pour tant est utile a user en tout temps se maladie n’empesche. Olivier de la Haye, Poème sur la grande peste, 1426, p. 186. Cet oiseau, en tant que la consommation de sa chair, particulièrement facile à digérer et nourrissante, est recommandée. COQ GELINIER Suite à la castration, le chapon perd sa crête et change de [Coc] est l’oisel ou monde solement a cui l’en oste les coillons et en fait l’enchapon, qui molt son sein et bon en esté ; Brunetto Latini, Tresor, 1268, I, 173, 2, p. 286. En l’escripture lechaponest appelle coq gelinier qui pour la perte de ses genitoires est tout mué en sa complexion car quant il est chastré il pert sa creste et sa hardiesce et sa voix et son chant et ne met point de difference entre les heures de la nuit et ne se combat point et couve les poucins aussi comme une geline et jouant l’office de la femelle en nourrissant les poucins d’autruy. Il contrefait la vois de la geline en appellant les poucins et s’acompaingne avec les gelines et mangue leur viande et s’encresse avec elles mais il ne les nourrist pas aussi comme fait le coq. Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XII, 18, fol. 173vb. Coq que l'on a castré.