nom masc.
date BAUME
FEW I 226a : balsamum BASME BALSAMUS-2 BEAUME Por oster toute maniere de goute et de roigne. Prenez la racine debeaumeet cuisiez bien et vos baigniez en l’aigue ou cele herbe aura cuit. Si traira toute la goute fors dou cors ou le triblez o sayn de masle et vos en oigniez au feu. Anon. [Pseudo-Hippocrate], Lettre d'Hippocrate 1, ms. 693, 1240-1250, fol. 86vb. Cet arbre, dont on utilise la racine pour préparer des remèdes. BASME BAUSME BEAUME BALSAMUS-2 Commiphora opobalsamum L., Burséracées. Et à l’issir du baing, s’ele [la fame ençainte] est rice, si boive .II. deniers pesant debasmeen vin tieve […]. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 72. Or devés savoir que l'iaue des .iv. premieres a la vertu et la proprieté debasme, elle oste toute corruption de corps soit vif ou mort et toute chose ou elle touche... Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 26va. Les segondes: grosses superfluités qui sont nouveles, sont corrigees et amenees o ontion d'uille debasme, en la metant sus continuelment et longuement; après l'untion, soit mis sus aucun cyroisne qui faice au porpos. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 843, p. 205. […] et aprés long temps vous le decoulerez et en osterés le premier sang et le dernier et garderés le moyen et en ferés troncz et mettés secher en l'ombre en lieu sec ung petit venteux et soit oings debausmeet usera avec vin de decoction de creta marina. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VI, 9. Suc huileux produit par le tronc de cet arbre, utilisé comme onguent ou comme boisson pour ses vertus purifiantes, baume. BASME BALSAMUS-2 Taxinomie moderne: Commiphora opobalsamum L. Burséracées, dont on extrayait le baume de la Mecque (ou baume de Galaad) ou opobalsamum. Le fruit (carpobalsamum) et le bois (xylobalsamum) du baumier étaient également employés. Phisiologes nos dit d'une beste qui est apelee aspis, et ce est .I. serpens qui garde lebaume; si n'ose nus aprochier l'arbre dont libaumesdegoute tant con il veille. Pierre Beauvais, Bestiaire, 3e quart du XIIIe s., av. 1268, XIII, p. 157. Basmesest arbres. Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., p. 22. Baume, sicomme dit Ysidore, est un arbre qui ne croist onques oultre deux coutes de si hault et est semblable a la vigne quant au fust, et a la rue et quant aux fueilles, fors tant qu'ilz sont un pou plus blanches et ne cheent onques de l'arbre. Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XVII, c.17, fol. 247v.  Arbre odoriférant dont le tronc produit un suc abondant, baumier.