nom fém.
date BANDE
FEW XV 1 ; 111 a-b : *bindo- BENDE BENDEIL BANDEAU DRAPEL Texte encyclopédique Fai le malade ouvrir la bouche et li fai tenir ouverte, puis li met unebandesus la joe et teigne li mires les .ii. chiés du bendel a .ii. mains, et meste sus l’espaule du malade un de ses piez et l’autre sus l’autre espaule. Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., fol. 31rb. Et si vous dirai premièrement de le menison k’il en avient [de la prise de médicaments], c’est c’on ne voise plus ke on ne doit ; si se faice loier à .ii.bendesle gros du bras bien et fort, et les mains et les gambes, et faire frotter les mains et les piès, et faire cuire .i. geline vielle ou une tourterelle en ewe où il ara goume adragant, et somac, et goume arabiche, et bolarmenicum, et de ces ewes buvera. Et convient faire .i. baing, por le force de le medecine afoiblir, d’ewe tieve, mais qu’il demeure .i. pau dedens. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 53. En après, autrebendeest eue, aucune fois plus longue, ploïe en cele meisme maniere, de la quelle le milieu est mis sus le neis, et sont menés les chief au haterel par dessus les oreilles, et sont iluec croisiés, et sont ramenés au front et sont iluec lachiés ou cousus. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1085, p. 253. Après les met en tiel maniere en .1. vaissiel que li pos soit demis d’erbes et après emplis le pot de blanc vin et done de ceste potion .111. fois le jor meesmement en esté a la quantité de plain .1. œuf u d’un petit voirre et cascune fois qu’il buevra, remue le plaie et met la fuelle d’un rouge col u trois, l’une sus l’autre et les lie d’unebendeet l’estraim souefment. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 4v. Pur poilz : prenez suffre, si faitez poudre si le meslez od ueil oint ensemble si oignez son brael de cel oignement si ne averat point de poilz. Si faitez unebendee oignez labendee bendez la teste. Faitez bain si metez suffre el bain. Li ne averat point de poilz. Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 180r. Morceau de tissu qui permet de maintenir un emplâtre, de comprimer un membre ou encore d'appliquer un onguent.