adj.
date DISSOLUTIF
FEW XII, 83b solvere Argent vif est chaut et moiste au quart degré et qu'il soit chaut il est prouvé par l'effect car il estdissolutif... Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., f. 4r.

Qui transforme le métal* calciné en eau par l'action de la chaleur* ou de l’humidité.

Et se li sans est espés, si fier em parfont, et li termines si est que li keurs soit perciez soudement, et couvient a celui qui a gros cuir et dur, et qui ont estrois porelz, que tu oignes les leus des ventouses d’oile aperitif et dissolutif. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 63rb. La char d’irechon est dissolutive et enseichant avoiques mesure, l’estomac conforte, le ventre lasque, orine provoce et mout est profitables a ceus qui sunt desposez a lepre. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1291-92. [Pour l’enflure des mamelles] Se c’est de lait, trai le sanc par sainie qui doit engenrer le lait, se empeechement n’i a et se li enfleure est au commencement, met i reprecussis devant dis, se en la fin u en l’estat, oevre des coses dissolutis que tu faces le lait venir cler o emplastre fait d’arreches cuites en eve. Encore melle le jus d’arreces aveuc aucun jus valent a ce et li done ce a mangier et se l’enflure ne s’en va ensi, tu dois ouvrer de maturatif des emplastres […]. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 26r. Item note que en apostume du foye mesmement chaulx competent repercutifz, car ilz ne opilent point ne estraindent n'engrocissent et en met on en petite quantité et y mesle on aulcunsdissolutifz. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VI, 3.

Qui dissout, en parlant d’aliments ou de médicaments.

Adjectif substantivé.

Sachiés donc que au commencement d’apostumes u de collections nous devons rebouter la matere, s’ele n’est envenimee. S’ele ne puet estre reboutee, ançois acroist, nous devons user de dissolutis ; se on ne puet, on doit user de maturatis, aprés de mondificatis en la fin. En caude matere, si comme de sanc u de cole faisant apostume, repercussis convenans et refroidans sont. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 18r. Item note que en apostume du foye mesmement chaulx competent repercutifz, car ilz ne opilent point ne estraindent n'engrocissent et en met on en petite quantité et y mesle on aulcuns dissolutifz. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VI, 3.

Remède qui dissout.