verbe
date ESPANIR
FEW XVII, 164a *spannjan Selon le FEW XVII : 164b, espanir est passé à épanouir au XVIe siècle, voire plus tôt de façon sporadique, vraisemblablement, sous l'influence phonétique du couple évanir - évanouir. ESPANNIR ESPANIER Quant ce averas parfait, fais toi enoindre de bon oingnement solonc la saison. Et soit de bonne odor, car l'ongnement conforte le cors et le fait ligier et delivré. Et l'odor conforte les esperris et fait le cuer espannir et esjoir. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 270-272. Et por ce [le vin qui nulle odor n’a] nourist petit, le sanc ne clarefie ne le cuer ne fait espanier, ne confort ne joie ne donne. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1011-12.

Détendre, apporter plénitude et joie, notamment au cœur.

En ce sens, le verbe se trouve en emploi intransitif ou pronominal. [F. Vigneron] Et de ce ha on ja veu par pluseurs foys que les fleurs du lys toutes verdes et closes esrachies de terre, depuys se espanissoient et se parfaisoient, comme s’elles fussent en terre demourees. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, section XX, problème 21 ,fol. 65v.

S'ouvrir, en parlant d'une fleur.