nom fém.
date DISPOSITION
FEW III, 98b : dispositio DISPOSICION Et tout ce avient de la disposition del zodiake, si cum vos le poez vooir en l'espere plus apertement. Anon., Introductoire d’astronomie, ca 1260, XVII, 30, p. 49. Et ce posé, il convient par necessité que les corps du ciel soient continuelment et tousjours en nouvelle disposicion tele que c'est impossible que onques fussent en semblable, ne que il y soient autrefois, supposé qu'il eussent esté, et fussent meuz perpetuelement sanz commencement et sanz fin. Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, II, 18, p. 480.

Manière d'être placé selon un certain ordre, notamment pour une planète ou un corps céleste.

Et de ce que une telle lumiere commene a telle heure et non a autre ou fine, la disposicion et proporcion des mouvemens du ciel est cause naturelment necessaire, si comme devant dit est de la conjonction des estoiles. Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, I, 34, p. 242.

État et position d'un mouvement, notamment dans le ciel.

49. Quant l’ascendent du menistre sera le 10e de l’ascendent de son seigneur, le menistre aura seignorie sus son seigneur ; et aussi se li sires du 6me de sa nativité estoit ou mi ciel et il i recevoit disposicion du seigneur de l’ascendent, il sera de bonne seignorie a ses serganz. Et en tele maniere jugeras-tu des choses semblables. Anonyme [Pseudo-Ptolémée], Centiloge, début du XIVe s., fol. 228va-228vb. Et le receveeur de la disposicion est plus fort que cil donne la disposicion, et pour ce la recepte de la disposicion du senefieeur du sergant qui meut du seigneur de l’ascendent de son seigneur senefie bonne compaignie et bonne amiableté entre le seigneur et le sergant, et que il le honorera. Anon. [Ahmad ibn Yusuf], commentaire au Centiloge du pseudo-Ptolémée, début XIVe s., fol. 228vb. Le .1. est garder santé o l'oevre de la main si com par flebothomie, par saigniee, par cautere, par ventouser et par leur semblables, et est a ce que le patient soit gardé de la maladie qui li est a venir selonc sadisposicion. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 569, p. 145. ...toutes choses sont indeterminees quant elles sont sur le point d'estre permuees d'unedispositiona une aultre. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXVI, 12, fol. 208v.

Influence céleste sur un homme.

Et dit ainsi Ypocras, (qui sont) en toutes fames qui sont (en fames qui sont) grosses et sont prises de fièvre, c'est a dire que la fievre quant est de sa propre disposition est forte, et ont avec ce grande chaleur pour la marriz, (et de la cause de la fievre,) de la raison de la cause de la fievre, sans occasion [...]. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, 134. ...pour ladispositiondu lieu a la recepvoir. Nicole Prevost [Guillaume de Salicet], Cirurgie, 4e quart du XVe s., I, 50. [...] toutes choses sont indeterminees quant elles sont sur le point d'estre permuees d'une disposition a une aultre. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXVI, 12, fol. 208v. La quarte cause, c'est disposicion de tout le corps, car ceulx qui ont fastide, ils ont aulcuns membres foibles. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, V, 8.

Aptitude, prédisposition.

Le .1. est garder santé o l'oevre de la main si com par flebothomie, par saigniee, par cautere, par ventouser et par leur semblables, et est a ce que le patient soit gardé de la maladie qui li est a venir selonc sa disposicion. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 569, p. 145. ...toutes choses sont indeterminees quant elles sont sur le point d'estre permuees d'une disposition a une aultre. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXVI, 12, fol. 208v. La quarte cause, c'est disposicion de tout le corps, car ceulx qui ont fastide, ils ont aulcuns membres foibles. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, V, 8. Li austrins [vens] ventent en printemps, quant la disposition de l'air n'est mie ainsi afermee ne arrestee, ains est de legier variable, et per consequens li vent boreal continuent miex et sont plus permanens et plus durans que les austrins ne sont. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXVI, 2, fol. 122r. Aristote d'efforce de prouver que toute chose, soit substance ou accident ou quelconque disposicion qui avra eu commencement, avra fin et cessera par neccessité et ne puet perpetuelment durer, et que semblablement c'est impossible que chose qui avra fin ait touzjours duré sanz commencement. Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, I, 29, p. 194.

État qualitatif d'un corps ou d'un objet naturel.