nom fém.
date MANNE
FEW VI, 232a manna MAGNE MAIGNE MANNA

La manne est considérée au Moyen Âge comme un type de rosée, plus nourrissante. Elle est encore classée parmi les météores dans le livre de Descartes consacré aux météores. (JDucos)

À propos du texte de Jofroi de Waterford : la «manne» ayant une vertu laxative aussi bien que la «mauve», les deux leçons s'avèrent justifiées.
Manne. Aucuns dient que c'est le jus d'une herbe, mais ce n'est pas vray, car c'est une rosee qui chief sus herbes qui ont vertu diuretique. Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), XVe s., p. 869. Maigne est chaude et moiste tempreement el permer degre PLAT., Le Livre des simples médecines, éd. Dorveaux, xiiie s., p. 11477 Nule chose n'est si doce come magne Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., p. 115.77 Al poumont valent cestes choses : (...), cassia fistula, mauve [éd. Monfrin: manne!], capilli veneris... Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 595.32

Humidité qui vient de l'air et se dépose sur les plantes, manne.