adj.
date ANCIEN
FEW XXIV 638a: ante Au Moyen Âge, on pense qu’il vaut mieux ne pas tenter de guérir certaines maladies qui se sont installées durablement dans l’organisme, parce qu’elles empêcheraient une maladie nouvelle de se développer et d’empirer. Voir surtout la citation de Martin de Saint-Gille. [M. Goyens] En restraindre les emorridesanciennes, se il n'en laisse une, c'est peril de cheoir en ydropisie ou en ptisique ou en manie. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, 91. Teigne nouvelle le cure a grant peine, s’elle estancienneelle ne se peut curer ou cest a trop grant labeur et en longtemps. Car la male complexion est adequate et ne peut recevoir a prendre cure et se on la cure peu y naissent poilz et celle partie sera tousjours plus foible et sera tousjours en reprouche, car on les appelle rachez. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VIII, 2. Durablement installé, en parlant d’une maladie. Empl. subst. Superflue purgacion esanciensn'est pas bon signe. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, 100. Malade d’un âge avancé, en tant que cet âge conditionne l’évolution de la maladie.