verbe
date AIDER
FEW XXIV 161a : adjutare Item netoiés bien les plaies de la meselerie et mettés dedens bon triacle et en oigniés la char environ, ce vaut souverainement a cele maladieaidieret soupporter. Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 16rb. Rendre plus supportable une maladie longue et pénible, en parlant d'un traitement. Pour ce qu’il avient souvent que plaie est fait entor le pennil et entor la vessie si que li orines est empeechiez et li malades pisse mauvesement, nos enseignerons comment on li puetaideren tel lieu. Fai li adonc cest emplastre. Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., fol. 42va. Le lait d'asne [...]aydeles blesceures du piz et des rains et de la vescie. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1525. Mellee avec scabieuse, elle [= eaue de vie] […]aidele concevement, elle garist de dissinterie et de lienterie et de sausse fleume et de goute rose et sur toutes choses et medicines, ele vaut a podagre et a goute artetique et frenetique. Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 26vb. Nous poons ausy dire sanlablement que toute chose liquide et moiste, qui, receüe u cors humain, est convenable pouraidiera porter la viande par les vaines as membres du cors poet estre appelee boires ou buvraiges. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 7v. Exercer une action favorable, en parlant d'un aliment ou d'une préparation médicale. […] et pour ce dit Galien qu’il [le patient] meurt en ce temps se fievre ne survient, la fievre dissolve et degaste les humeurs froides et fleumatiques ou vent[e]uses qui estoient cause de ceste maladie [apoplexie], et ainsi peut onaider. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 208. […] si comme s’aucuns avoit continue en esté, et puis li tans refroidast soubdainement, ou par ploeuve, ou par aucun vent septentrional, ou aultrement avoec aucune application d'autres choses infrigidatives, tels particularités lors sourvenans pourfiteroient au pacient et porroient moultaidiera garir la maladie. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 28, fol. 32r. Exercer une action favorable, ou permettre d'éviter une issue fatale, en parlant d'un signe* comme la fièvre. Et se tu voiz ces signes ou plusors, soies certains qu’il morra dedenz .v. jours au plus loing. Et pour ce que grant perii est de la briseure du test, nos enseignerons en quel manere on li peutaider. Se la briseure du test est grant et aperte et la plaie est grant et large, [...] doit on prendre un drapel delié et metre enz tout sagement au tuel d’une penne entre la dure mere et le test. Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., fol. 11rb. Et en cest amphorisme particullierement, il ensaigne comment nous povons remedier etaidiera un accident que les fames ont aucune foiz , que on nomme retencion des menstrues [...] Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 107. Corriger un accident*, soigner une maladie, en parlant de l'action du médecin. et par cest amphorisme nous povons entendre a estreaidiezen la cure, car se je voy que le lieu soit rare et ouvert, quant est de lui, je jugeray que la sanie est grosse, et ainsi je devray entendre a subtilier et faire fluxible la sanie, et a la dissolver ; et se je voy qu’elle soit assez fluxible quant est d’elle, je sauray adont que le lieu est espes, si devray entendre a la rarefier, subtillier, atenvier et ouvrir ; et se tous II accourent et œuvrent ensemble, je devray entendre a tous deux. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 198. Donner des informations basées sur les signes* de la maladie, en vue de la soigner, en parlant notamment des ouvrages médicaux. car quant il vient aucun nuisement au poulmon et aux cannes du poulmon, adont la vertu sensitive sent son nuisement, et esmeut et esveille la vertu expulsive naturelle, laquelle esveillee etaideeet confortee par la vertu motive de l’ame, […] des panicles, lacertes de toute la poitrine, meslent ou entendent a mesler la matiere qui est en la canne du poulmon avec l’air, et la boutent hors a grant force et a grant impectuosité […] Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 204. Venir à l'appui d'une vertu* du corps, en parlant d'une autre vertu* du corps, pour combattre une maladie. Part. prés. en empl. adj. Tel froit estaidenta tel membre ou il a fleugmon, c’est a dire apostume enflambee tendant a couleur rouge ou de sang qui soit frez; Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 83. Qui exerce une action favorable sur la maladie.