verbe trans.
date APAISER
FEW VIII 92b: pax APAISIER ASSOAGIER ALLÉGER ABLANDIR Quant le dormirapaisela desipience, c'est bonne chose. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 58. Li dormirs dont, pris par mesure et atempreement, conforte et acroist la chalour naturele et fait bonne digestion. Il conferme les membres et les recree etapaisela dolour, et avoec ce resleesce l'ame. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 8r. [...] li boires, dit il, donnés en petite quantité et souvent, amoistist et arrouse la char et les membres, et ainsi woelt il dire qu’ilapaisemieus le soif et mieus estaint la chaleur et le inflammation de la fievre. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 56, fol. 52v. Diminuer, atténuer ou faire disparaître une maladie, une douleur ou un besoin naturel de l'organisme. En emploi passif APAISIER ASSOAGIER ALLÉGER ABLANDIR Se apostemes chaus vient, que tu desliies l'oil devant le septime jor, et l'adrece de ceu qui assouaige aposteme ; et quant il estapaisiez, si deslie la veue et met sus sa faice .i. orilliet por covrir aucun jor, et soit adés en celle maison tenebrouse. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 24vb. La .6. est que si tost comme l'accident ou les accidens de la plaie sontapaisié, le cyrurgien doit tantost repairier a la cure de la plaie. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 809, p. 199. Premierement la dolour doit estreapaisieici et partout. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 815, p. 200. Être diminué, atténué, en parlant d'une maladie, d'une plaie, d'une douleur.