adj.
date ADUST
FEW XXIV 188a : adustus ADHUST BRÛLÉ COMBUST ENFLAMBÉ Se la replecions est mult grans et aspre, cuis la matere o oxizacre et sirot de fumeterre ygaument et après la purge o la couleure de prounes, jujubes, violes, semences froides, cassiafistre, manne, mirobele citrins, indes. Ces choses netoient le sanc et wuident les humeursadustes. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 53v-54r. De la .2., c'est a savoir queles viandes doivent estre : eles doivent estre subtiles, tendres, de bonne digestion engendrantes bon sanc et ne mie tropaduste, ja soit ce qu'il soient de petite quantité. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 774, p. 192. Icy devons savoir que manie est une passion du cervel causee de colleadusteet bruslee, qui monte et ravit au chief, et corront et destaint l’operacion de la vertu cogitative ou ymaginative ; et aussi manie, a prendre plus largement, est prise pour passion melencolique … Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 171.

Qui connaît une coction* excessive dans le corps, par dérèglement, en parlant des humeurs*.

Pource dont avient il que li uns font l'autre malade, comme dit Aristotes, pour les malvaises vapeurs adustes et corrumpues qui yssent du malade, qui enveniment l'air d'entour li [...]. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, fol. 14v.

Qui résulte d'une coction* excessive des humeurs dans le corps, par dérèglement, en parlant de vapeurs corrompues* sortant du corps.

Cilz vens austrins de sa nature est chaus [...] car il vient de lieu chaut etadhust. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXVI, 18, fol. 130r. Qui est caractérisé par une chaleur excessive, en parlant d'un lieu ou de l'air qui en vient.