nom fém.
date APOPLEXIE
FEW XXV 17a : apoplexia APPOPLEXIE APOPLESIE Cist cauteres vaut a moistor et a froidor sus lou cerveil, et en i a dous c'on fait par la cause d'une maladie qui est apelee «soda», et par la cause de maintes humors qui dessendent dou chief as eulz, et as oreilles, et por multitude de songes et dolor de dens et dolor de gorge, et meismement a toutes maladies qui vienent de froidor si com paralisie et sode et apoplexie et semblans maladies. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 2vb. […] li dormirs a envers est malvais por ce qu'il fait maintes maladies venir, si comapoplesie, frenesie, [...] car les superfluités de le cervelle se traient par devers le haterel desriere et ne vont mie le droite voie par le nés et par le bouce […]. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 22. [Forte]apoplexieest impossible ou de fort curable, et la foible n'est pas de legier curable. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 63. Et dit que quant aucune passion ou douleur vient soudainement ou chief, et le pacient pert tantost la voix et le scens, ce dit Galien ou comment, et fait son par la bouche, aussi comme un homme qui ronfle, se fievre ne survient, il est mort en VII jours ou dedens VII jours. Icy devons notter que, selon ce que on peut concevoir les parolles Galien ou comment, par telle douleur Ypocras entent apoplexie, car telle douleur est faicte avec son, [...] Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 208. […] et selon tous les aucteurs de medecineappoplexieest faicte avec son, et est signe de forteappoplexie, laquelle est replexion des grans ventres du cervel et des petis, ou l'en peut perdre scens et Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 208. Or dit Ypocras que quant telles passions melancoliques apperent perilleuzes, c’est a dire avec perilleux accidens, c’est signe que la matiere est en grant habondance, et s’elle multeplie tant que les cellules du cervel soient replectz elle causera appoplexie [...] Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 213. Nous devons savoir que moult de foiz a esté dit qu’estappoplexieet qu’est epillencie, car elles convienent en causes et en subgiet, car toutes II sont causees de grosses humeurs visqueuzes et compatees qui sont es ventres ou cellules du cervel, et pert le pacient soudainement la parolle le sens et le mouvement au moins enappoplexie; et se tous les ventres Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 214. […]appoplexieest communement et le plus souvent causee de fleume ; secondement de sang, et tiercement de melencolie, et pou ou neant de colle ; et quant il advient de colle c’est la pire et la plus perilleuze et qui a plus terribles accidens ; or dit Galien que Ypocras entent de l’apoplexiequi est Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 214. Pour ce devons nous savoir queappoplexie, selonc Avicenne, est une maladie qui fait perdre au pacient le sens et le mouvement des membres pour le oppilation ou repletion des ventres de la cervele et des voies des esperis sensibles et motis, car pource pert on le usaige des sens et le mouvement des membres en ceste maladie que li esperit qui en sont instrument et qui en portent la vertu ne poeent passer outre as membres. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 9, fol. 17r. […]appoplexieest mollesse de tout le corps. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. III, doct. 1, chap. 1. Les signes de fracture du cranne sont prinses de plusieurs choses [...]. Quartement par les accidens qui viengnent en l'eure comme par apposteme etappoplexieou escotomie et destruction de voix et vomit. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. III, doct. 2, chap. 1. […] douleur de chief soudaine et tresagüe, sans parole, est tresmauvaise, car elle signifieappoplexie. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, II. Apoplexiec'est passion qui oste du cerveau le sens et le mouvement et a tout le corps tost et soudainement et fait une grant clameur par avant pour l'opilacion des conduis et es ventricules du cerveau tant principaulx comme non principaulx. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, II, 25. Item tu dois entendre queappoplexieet epilencie se concordent en mouvement et en siege; touteffois epilence a peryodes. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, II, 25.

État dans lequel le malade est dépourvu de mouvement volontaire et de sensibilité, en lien avec une maladie atteignant le cerveau du patient.