verbe
date ATTENVIR
FEW XIII 1 230b : tenuis voix passive ATENUIR Se li leus est soudez, et char i naist, et li cors de la bowe est soudez, et remaint ensi xl. jors, et il ne renovele et n'est mie apostemez, et accidens mavais n'i vient, saiches qu'il est sanez; se ceu non, si n'i a autre engien que de ramener la fistule au pertus dou neif selonc ceste forme: et est que tu descuevre de l'os la seconde fois par fer, et par medicines agues, et quant il iert descovers si prent .i. foret selonc ceste forme, et soit li chiés de fer a .iij. angles, et li fust soitatenuisjusc'a chief [...]. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 23va. Être de plus en plus étroit, en parlant du manche d'un instrument chirurgical. ATENVIER ATENVOIIER RAREFIER SUBTILLIER ASUBTILLIER Se c’est de ventosité, reboute la matere, ensi com nous avons dit. Se on ne le peut rebouter, fai emplastre de bren, de fourment, cuit en vin et met desus [l’apostume des couillons] aatenvoiierle et li rompre. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300. […] et par cest amphorisme nous povons entendre a estre aidiez en la cure, car se je voy que le lieu soit rare et ouvert, quant est de lui, je jugeray que la sanie est grosse, et ainsi je devray entendre a subtilier et faire fluxible la sanie, et a la dissolver ; et se je voy qu’elle soit assez fluxible quant est d’elle, je sauray adont que le lieu est espes, si devray entendre a la rarefier, subtillier,atenvieret ouvrir ; et se tous II accourent et œuvrent ensemble, je devray entendre a tous deux. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 198. Faire diminuer un apostume*, l'ordure* qui sort d'une plaie ou toute autre manifestation maladive. Voix passive Touteffois tu dois sçavoir que en ceulx quisont atenvison doibt aultrement ouvrer […] Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, I, 1. Être amaigri, en parlant d'un malade. voix passive L'airest attenvy[...] si comme quant les fumees le degastent ou quant la chaleur le fait plus delié et plus cler. Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XI, 1, fol. 157r. Par les paroles de Aristote en cest probleme, nous poons conclure que la char de soy, et tant qu’est de sa nature, est blance, et se elle se moustre rouge, ce n’est fors pour le sanc avoec luy amellé. Et c’est contre aucuns qui dient qu’elle est rouge en soy, et s’elle se moustre blance par le absence du sanc, il dient que c’est pour ce que li airs y entre, et ce desclairent il par une similitude de la corné qui, quant elle estatenviieet bien asoubtillie, se moustre blance, et toute fois ne l’est elle mie. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, IX, 4, fol. 153v. Et ce desclaire Aristotes en moustrant la difference des enfans et des hommes parfais quant a ire, et dit ainsi que aucun ont moult de chaleur en quantité, comme li enfant, la quele estatenvieet atempree aucunement par lor grant humidité. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, VIII, 20, fol. 149r. Être allégé, être rendu plus limpide ou plus tempéré, en parlant de l'air, d'une partie du corps, de la chaleur du corps.