nomen
date ARTEMISIA
lat.: artemisa ARTEMESIE ARMOISE Item le jusartemisiaemelé avec ule kemune, doné par treis jors tevelet, ote carteine. Anon., Traité sur les fièvres, ca 1190, fol. 246r. Cette herbe*, dont les feuilles, les fleurs et les racines sont utilisées en décoction ou en emplâtre pour soigner des maladies de la vulve et de la matrice*, contre la stérilité causée par l'humidité, pour faciliter l'extraction d'un enfant à naître mort, pour provoquer les fleurs*, pour soulager la fatigue des pieds, les maux de têtes, les maladies de l'estomac, contre la pierre*, les vers, les parasites de l'oreille et les écrouelles, pour mettre fin à une fièvre quartaine. ARTEMESIA ARTHEMESIA ARMOISE CARISTELLUM REGIA MERE DES HERBES Arthemesia, c'est armoise. Il en est de trois manieres. C'est assavoir la grande, la moienne et la meindre, [La grande] est autrement appellee la mere des herbes. Les Romains l'appellent regia ; les autres l'appellent caristellum. Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), XVe s., p. 38. De armoise, deartemesia. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, table générale des matières, livre VI, chap. 9, fol. 4r. Herbe* chaude* et sèche* avec des feuilles plus grandes et grasses que l'absinthe*, de longues tiges et de petites fleurs blanches odorantes en été.