Ilz sont quattre prouffitz venans de arer et fossoier, c'est assavoir quant la terre en est ouverte et faicte egale, le champ en est meslé et en estassubtilié.
Rendre plus subtil*, plus meuble la terre à cultiver.
La .2. riulle est que la dietesoit asubtilie, en la recevant moiennement.
Il ne convient pas, dit il, en ciauls qui ont fievres quartaines, restraindre neasoubtillierla diete, ains convient ançois acroistre et conserver le fu, c’est a dire la chaleur naturele et les esperis du pacient.
Rendre plus subtil*, plus léger, diminuer un régime de diète.
[Contre la morphee, la derniere évoquée étant la noire] Item. Met le devant dit rutoire desus que tu traies la matere ou oing o le jus de tapsie et quant li cuirs sera ostés, met desus pourre de anacardes, de l’un et de l’autre sufoine, de pierre lazule, ce devise etassoutillegrose matere.
Et la cause si est car telle callefacionasubtillele groz sang et si euvre de la marris et des autres voyes par ou telles superfluitez doivent venir […]
Et puis aprés, Aristotes parle des autres maladies qui avienent aprés tele ordenance de tans as coleriques et as autres, comme il s’ensieut cy aprés. Es coleriques dont, dit il, pour ce qu'il sont sec, quant li estés vient, la chalour du tansasoubtillelors humidités et adelie, et ainsy elles fluent as yeuls et font obtalmies seches [...].
[…] pour ce que sang menstrual est gros et le baing leabsutilleet l'attrait a tout le corps et le sang des nazilles est subtil et le baing leabsubtilleroitplus […]
Rendre plus subtil*, plus léger, plus fluide une matière* ou une humeur*, la faire diminuer, en parlant d'une préparation médicinale, d'un bain à visée médicale, de l'effet d'un non-naturel* comme l'air chaud environnant et de tout ce qui peut avoir un effet échauffant.
Le remanant de cel sanc qui est souffisant et habondant outre le norrissement du cuer, est asubtilé par la vertu du cuer, et envoié a la fosse de la parai d'entre le milieu du cuer en la quelle il est eschaufé et subtilié et digeré et purifié [...].
L'utilité pour quoi les dites vaines descendent est que le sanc d'elles soit asutillié par leur descendement.
Être rendu plus subtil*, plus léger, plus fluide, diminuer, en parlant d'une matière* ou d'une humeur*.
Par les paroles de Aristote en cest probleme, nous poons conclure que la char de soy, et tant qu’est de sa nature, est blance, et se elle se moustre rouge, ce n’est fors pour le sanc avoec luy amellé. Et c’est contre aucuns qui dient qu’elle est rouge en soy, et s’elle se moustre blance par le absence du sanc, il dient que c’est pour ce que li airs y entre, et ce desclairent il par une similitude de la corné qui, quant elle est atenviie et bien asoubtillie, se moustre blance, et toute fois ne l’est elle mie.
Être rendu plus subtil*, plus léger, plus limpide ou plus tempéré, en parlant d'une partie du corps, de la chaleur du corps.
[…] quant il [le soleil] troeuve en son chemin l'air moiste et vaporeus, il le eschaufe et digere et leasoubtilleet convertist en vent […]
Rendre plus subtil*, plus léger, plus ténu l'air* environnant, en parlant de la chaleur venue du soleil.