verbe
date AVIRONNER
FEW XIV 389a-b : vibrare ENVIRONNER Comme les devans dis ners issent du cran et entrent en l'orbitre, il s'eslargissent tant qu'ilavironnentles .3. humours des yex. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 219, p. 62. .3. utilités sont de gresse ; 1., pour ce que les membres qui sontavironnésd'ele soient renforciés en actraction et en retenue ; .2., pour ce que les membres secs qui sont prochains de liè, si comme les rains, soient arousés et amoistis de l'umidité et de l'unctuosité de liè ; .3., pour ce que aucuns membres soient par liè deffendus de froidure. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 100, p. 34. Ceste toyeavironnesans moyen le humeur vitrine et l’embrace toute dusque au lieu desus dit, ou elle joint a le humeur albugine, Et fu ainsi ordenee de nature et ainsi composee de vaines et de arteres pour nourrir l’oeil et le humeur cristalline moyennant la vitrine humeur, comme dit est. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, IX, fol. 151v. Secondement il dit que c'est pource que la mors est ausi comme une maniere de infrigidation et une deffaute ou diminution de chaleur naturele. Et ceste infrigidation vient de la froidure de l’air qui nous contient etavironne. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XIV, 9, fol. 242v. Entourer le corps, un de ses membres*, une humeur* nécessaire au bon fonctionnement d'un organe, en parlant d'un autre membre* du corps (tunique, ensemble de nerfs, etc.) ou d'une chose non-naturelle* comme l'air.

Dans cette acception, le f. mod. a éliminé avironner pour lui préférer environner. [I. Vedrenne-Fajolles]

[…] les viles ki sont vers occident, [ki]sont avironnéesde montaignes k’il n’i puet venter ke li vens ki vient d’occident, si a l’air gros […] Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 66. Et por ce la calor de Ponto se refuit au dedenz de la terre toute ensemble, quant Byse vente au dehors et por la froidor de l’air qui au dehors l’avironnequi fet la terre buer et monter la buee contremont et espoissier en forme d’eve. Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285, I, fol. 13va. Entourer une zone du ciel ou de la terre.