verbe pronom.
date ADHERDRE
FEW XXIV 139a : adhaerere ADHÉRER ...mais fleume pour cause de sa viscosité n'est pas devisable ne separable et ne peut aler partout, car il seadhert. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VI, 6. S'attacher fermement, en parlant d'une humeur* visqueuse. ...ou que l'homme est trop gras, ou qu'il ne peut pas bienaherdrea la fame. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, 127, 49. S'attacher fermement à la femme, en parlant de l'homme lors de rapports sexuels. AHERDRE AERDRE Pur teigne: Teigne mal est de male manere, Pur ceo en volum medicine dire. Par male garde sovent vent, La u s’aert, fermement se tient. Pernez un herbe ke ad a nun 68 En romanz pe de liun; Triblé seit e bien quite En lesive bone elite. Anon., Novelle Cirurgerie, ca 1250, fol. 63rb. Secondement, quant la medecine n’est mie conglutinative telement qu’elle seaherdeas parties de l’estomac, car s’il estoit ainsi, elle ne feroit pas vomir. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 41, fol. 21v. Le signe de la decoction des emplastres est quant une goute gectee en aigue froide ou sur ma(r)bre est caillee et ne seadhertpoint aux doys en poitrissant. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. VII, doct. 1, chap. 4, 74.

S'attacher fermement, en parlant d'une préparation médicale visqueuse.

Et terre si est seque et li fus cauls et cascun s’ahert a son semblant ; si s’ahert li fus a ce qui a aucunne cose de se nature ; et oiles si prent partie de l’air, pour ce qu’elle est clere et legiere, et pour celle nature que oile prent de l’air, qui met oile ou craisse avec yaue, si va l’iaue au fons desous et le craisse ou l’oile va deseure. Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 51.

S'attacher, se fixer, s'accorcher en parlant des *éléments.

adhardre Les vespes ne laissent point leur aguillon, mais les ees seadhardentfort et lessent leur aguillon et vivent aprés petit. Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, I, 15. S'attacher fermement, en parlant de l'aiguillon de l'abeille qui reste planté dans la peau de sa victime.