nom masc.
date COULIS
FEW II 883a et 878b : colare COULEIS Le TLF fait de coulis un mot de création française, par dérivation de couler. Et se mengier l’estuet par foiblece, si mengucecoleïs, et oès mais pau et sovent, et boive vin tempré à .I. pau d’ewe Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 72. Et s'il [= l'enfant qui fait ses dents] waugoit ou rendoit par le bouce, si le doit on tot entrelaissier et alaitier tant que li mals talens soit passés, et li puet on dounercouleïsde char Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 78. De la diete : meismement aus plaies de la vaine organice il couvient usercouleiset tiex choses que il ne conviengne pas maschier. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1117, p. 259. […] et s’il est febles et rares et mal ordenés a la jeune, on li doit donner a mengier, et le norrir raisonnablement […] de viandes legieres et moistes, si comme de viande faite de orge, […] car tel grosse ptisane et telscoulisamoistissent le cors […] et norrissent soufissanment le pacient. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 51, fol. 49v. Mets liquide qui résulte de la cuisson de légumes, de fruits ou de poissons* utilisé comme remède.