nom fém.
date COTYLÉDON
FEW II-2 1259b : kotyledon COTILIDONE COTTILIDONE En f. mod. cotylédon. D'après les médecins du Moyen Âge, c’est par les cotilidones* que ces canaux sont fixés à la matrice. Leur engorgement ou leur obstruction provoque l’avortement dans les trois premiers mois de la grossesse. [I. Vedrenne-Fajolles] Voir aussi glos. G. Malandin et P. Lieutaghi, p. 339. [X] Le quel fruit est liés par liens qui de lui viennent a la matrique, discotillidones, li quel portent de la matrique par le nombril le norrissement du sanc menstruel du fruit, lequel ne reçoit norrissement par la bouche ne par l'estomac, jusqu'au temps qu'il est nés. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 433, p. 114. Toutes fames qui ont le corps moderé, se telles fames advortent ou second ou tiers moiz, sans occasion magnifeste, a telles famescotilidonessont plaines de muscillages; pourquoy elles ne pevent, pour la griefté, retenir le fruit, maiz sont rompues. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 85. ou comment, a telles famescotilidones, c'est a dire les orifices des voines et des arteres qui sont en la marriz, auxquelz le fruit est lié, sont plaines de muscillages, c'est a dire des humeurs muscillagineuzes moistes et visqueuzes. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 125. Extrémité des canaux* qui relient l’enfant à naître à la matrice* de sa mère, et par lesquels circule le sang menstruel*, qui nourrit l'enfant. COCTILIDON FALER SUMBULARIA AMBLICUS VENERIS Umbilicus rupestris, Dandy 1948 (famille : Crassulaceae), noms populaires: Ombilic de Vénus, Carinet, Cotylet, Coucoumelle, Cymbalion, Escudet, Gobelet, Oreille d'abbé. Comme il est indiqué dans le Livre des simples medecines, cette plante croît dans les crevasses des vieux murailles, des rochers, dans les lieux ombragés et humides. Le nom est tiré du grec, où le mot signifie CAVITÉ : il fait allusion à la cavité au centre de la fleur. Coctilidonest une herbe que on appelle faler ou sumbularia ou amblicus veneris, elle a fueilles grosses et rondes et croist en vieux edifices. Anon., Livre des simples medecines, 10227, 1373, ca 1470, fol. 62v. Herbe* aux fleurs pâles en épis qui présentent une cavité au centre, et aux feuilles grasses, toujours vertes.