Selon que l’on est dans un cadre aristotélicien, avicennien, galénique, plus philosophique ou médical, la cogitation ne désigne pas la même activité. On peut discerner quatre sens: a) activité de la raison siégeant dans le cerveau, propre à l’homme, activité discursive, source de connaissance des choses particulières ; b) activité qui divise et compose les formes reçues par l’imagination, activité de la vertu cogitative qui dessert soit la vertu estimative (alors plus proprement dite vertu imaginative), soit la raison ; c) équivalent de la vertu estimative qui juge des species insensatas ; d) parfois mis pour intellect patient. Voir par ex. Avicenne, Canon, I.1.6.5.; C. Di Martino, "Ratio particularis": la doctrine des sens internes d'Avicenne à Thomas d'Aquin: contribution à l'étude de la tradition arabo-latine de la psychologie d'Aristote, Paris, Vrin, 2008. (L. Loviconi)
...aussi par telle cause nous ne pouons oster les ymaginacions ne lescogitacionsde l'omme.
Activité de la raison siégeant dans le cerveau, propre à l’homme, activité discursive, source de connaissance des choses particulières.
On second ventricule est ordonnee lacogitationet ou milieu de ce second ventre est ordonnee l'extimation.
Activité qui divise et compose les formes reçues par l’imagination, activité de la vertu* cogitative qui dessert soit la vertu* estimative (alors plus proprement dite vertu* imaginative), soit la raison*.