adj.
date COLÉRIQUE-1
FEW II-1 643b : cholericus COLORIQUE ...et por ce le bruet de cest char beu od vin aigre conforte l'estomac et les entrailhes et mout est profitables a ceus qui ont digestionscolerikes. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1257. La .3. vaine la quele nest, selonc l'opinion d'aucuns mires, de la substance du foie, selonc les autres de la vaine rameuse, est dite vaine arterial, et portee du foie au pomon le sanc nutritifcoleriqueet soutil. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 395, p. 106. ...litargie, frenesie, flux dyarrique lonc,coleriquepassion, dissintere. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 70. Item contre vomitecoloriqueet flebesse de vertu retentive prenés acassie, mommie, dragagant et gomme arabic. Anon., Livre des simples medecines, 10227, 1373, ca 1470, fol. 9r. Et selonc ce sont quatre complexions composees : l'une qui excede en chaleur et en moisteur, qui est appelee sanguine, l'autre qui excede en chaleur et en secheresce, qui est appeleecolerique, la tierce qui excede en froidure et en moisteur, qui est appelee flegmatique, et la quarte qui excede en froidure et en secheresce, qui est appelee melancolique. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 3v. Et ces ycy sont appelees viandes medicinauls, si comme le poivre qui engendre sanc chaut etcolerique, et la laitue qui engendre froit sanc. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 7v. ...la superfluitécoloricque. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. I, doct. 2, chap. 6. Le sang mal est celluy qui se devoye de cestuy [bon sang] comme celluy qui se decline a subtilité, a citrinité et amaritude et en odeur aguü et est ditcolloricque. Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. VII, doct. 1, chap. 1. Qui est de la nature de la bile jaune*. COLORIQUE L’autre complexion si est apelee colerique. C’est mennire de gens dont il est plus et presque tous les oysiaus le sont, car il ont plus menniere et partie du fu que nul autre element. Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 209, § 430. Et warde se cil qui se saine est coleriques, et se li sans est trop agus et enflamez; si covient qu'il preigne choses froides, si com pomes grenates er endives et laitues a l'aisil, et semblans choses; et menjuce pucins, et char de chastron, et viandes moistes. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 63va. Quant sechor est en l’air, la cole qui est seiche et chaude fet les hommez coleriques esmovoir a contencionz dont les occisions viennent et les hommez qui pas ne sont coleriques de lor complexion fet la seichor du temps aquerre colez et plus esmovoir a ire, a orguel et a outrecuidance Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285, livre 1, chap. 6. Complexions sont .IIII., car li hons est sanguiniens ou flematikes oucolerikesou melancoliens et sourdent ces .IIII. complexions de .IIII. humours du cors qui respondent az .IIII. helemens et az .IIII. tens de l'an : li sans est chaud et moiste a la semblance de l'air, fleme est froide et moiste solonc la nature d'eiwe, cobre chaude et seiche se resemble feu, melancolie froide et seiche solonc la nature de terre. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 254, CLVI.

Dont la complexion* est dominée par la bile jaune*.