nom fém.
date CHAIR
FEW II 383b : caro CHAR Et se li apparance de lachairdou larmier nuit en l'oil par grant nuisement, si la sospent a l'oncine, et en cope une partie et non mie tot, que cors de larmes n'i viegne; puis distille en l'oil coliere rouge qui est fais de litargire. Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 22vb. Et pour ce que en cest livre sont contenues les cures des maladies qui avienent en divers cors par defors, sicomme plaies qui sont apelees en fisique solucion de continuité pour ce que par plaie est departie la continuité des menbres, c’est la jointure de l’unechara l’autre, cist livres reçoit la dignité et le nom de cirurgie [...] Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., prologue. Dunc la geline prendrez,/ Des os lacharremuerez,/ Si ert dunc taillé menument/ E quite en cel condiement:/ Mouaus de oefs, fres seim, comin,/ Od celecharboillez en vin. Anon., Novelle Cirurgerie, ca 1250, v. 646-651. Pource devons nous ausi savoir que li poul sont engendré des humidités superflues du cors que nature envoye au dehors du cors entre cuir etchar. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 16, fol. 24v. Matière molle du corps. PULPE Comme souvent, le sens botanique apparaît ici par analogie avec l'acception dans le domaine médical. [F. Vigneron] L’en fait une liqueur de poires telle : l’en prent poires tres meures et les bat l’en et quasse et froisse avecques sel. Et quant leurcharsera toute quassee et resolue, on les mettra en cuviers et en vaisseaux bien liez et poissez ; et la les clorra l’en. Et aprés trois mois, l’en prendra icellechairde poires et il en chera une liqueur de tres plaisant saveur et de couleur blanchastre. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, V, chap. 21, fol. 131r. Aucunes arbres font fruit et ont la semence enclose soubz lachardu fruit. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, II, chap. 22, fol. 45v. La figue est composee de trois choses : de graine, qui est la semence, et de sa poulpe et aussi de son escorce. [...] Lacharqui est la poulpe est nourrissant et si dissoult. Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, V, chap. 12, fol. 116r. Partie juteuse d'un fruit.