Voir également s.v. BRÛLÉ.
Mercures est el .vj.me cercle qui se tient pres del Soloil, ne ne s’en puet moult eslognier et est sovent retrogrades et sovent combustz et sovent repouz desouz les rais del Soloil, et por ce que il soeffre moult soventcombustionet retrogradation et defaute de sa clarté por la prochieneté del Soloil, fu assimilez as emfers et as endoibles de cors qui ne unt nule force.
Ez se ovec lacombustionSaturnes a aucun empirement del leu ou il est ou de son signe ou de sa descension ou de mal leu del cercle. Et il se atempre au Soloil por une qualité, il sera foibles a desmesure et moult destruiz de sa force. Mars, quant il est souz les rais del Soloil et est combust, il empeesche plus le Soloil que Saturnes ne fait quar par aventure il s’acorde et s’atempre au Soloil en une de ses qualitez et par aventure aucune foiz en nule car tant.
Nous dirons aprés de la crance et sachiés que aussi que herisipile en large signification est dite toute apostume colerique, en estroite cil qui est fais de cole enflambee ocombustione malan, aussi tous apostumes de melancolie est dis crance. En estroite signification cil est dis crance qui est fais de melancolie non naturel ou malan remaint.
Pren semence de canvre et soile tant d’un comme d’autre, seche a bien pres d’unecombustionou de noirté, pourre le, met i .1. poi de la pourre de vert d’arain, destempre ces .111. o miel a la maniere de benoite u de yerapigre ; fai petis tronçons u pilules et met u pertruis et ce ouverra l’entree de la festre et quant ele sera overte la quele cose sera faite par aventure par .1. jour, fai une autre pile .1. poi plus grosse et la lie a fil que tu la puisses ravoir et envoie celi jusques au fons de la festre o ta taste et le laisse jusqu'à tant que la festre soit amortie la quele chose sera faite par aventure dedens .111. jours et par aventure que li paciens aura aussi com une fievre en dementiers que li pile sera illuec et se çou avient, governe le o frois syros et frois laituaires.
Che vaut contrecombustionde fu. R. liber demie de craisse de porc bien salee et blance, fondue en une paiele a lent fu et coule par .1. drap en degoutant en une boiste o un poi d’eve, melle longement la couleure et aprés çou jete l’eve et retien la craisse et met de rechief eve desus et remelle et rejete l’eve et met de l’autre et fai issi jusqu'a .X. fois u plus, jusq’a tant que la craisse soit blance et le garde et oing le liu ars o une pene .11. fois le jour ou plus, ce sane trop sovrainement le liu ars et cicatrize sans demourer aucune trace decombustion.
Combustion apparaît dans le lexique d'auteur qui accompagne le Poème sur la grande peste de 1348 et il est alors présenté comme un synonyme d'arsion. Voir citation infra. Or, arsion est utilisé à deux reprises par Olivier de la Haye, dans des passages du poème où sont expliqués les causes d'un air empoisonné (v. 924-931) puis comment la matière "d'embas montee" et brûlée dans l'air produit cendres et poudres signes de pestilence (v. 1092-1099). Ce sont ces passages et l'équivalence entre les deux termes qui nous permettent de proposer la définition qui figure supra. [I. Vedrenne-Fajolles]
Arsion, c’est a dire bruslement etcombustion.
Action de brûler par une chaleur* excessive la matière* et de produire ainsi des fumées venimeuses* causes de pestilence ou encore des poudres signes de cette pestilence.