nom fém.
date BOSSE
FEW I 467a : bottia BOCE BOCHE APOSTUME ÉCROUELLE NOEUD TUMEUR Labosseest le terme générique d'une série d'enflures qui peuvent apparaître au corps, et dont la nature est diverse: apostumes*, écrouelles*, noeuds*, tumeurs*, etc. [M. Goyens] Les vainnes qui sont desor le gros doit du piet [sainnies] valent as apostumes et asbocesqui vienent es ainnes. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, 38. Por faire palverbocesmecines : prenez la brelle et la cuisiez bien et puis la confites en sayn de truye et metez sor le mal. Anon. [Pseudo-Hippocrate], Lettre d'Hippocrate 1, ms. 693, 1240-1250, fol. 85v. A la foiz avient quebocesnaissent en col qui sont apelees escroeles et es aines. A la foiz naissent unes glandres qui ne sont pas escroeles. Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., fol. 27ra. ...car fighes quites et emplastrees vallent contre glandres et tingnes et roingne. Et mellees od nitre et vin aigre vallent contre lesbochesqui naissent en la teste et sunt plainnes de poureture. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 2129. Item prenés noiaux de nois de noier et foilles de rue et de vervaine egaument et miel et triblés bien ensemble et emplastrés sus l'apostume ou sus quelque boce combien que elle soit dure et ce la degastera ou meurera et rompra. Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 11rb. Aprés a connoistre fistule ; se mole enfleure en col u en liu nerveus trait et ele ne se remue et ele est dure par .11. mois u par .111., celebocene puet fistulee, u commencement de la cure de telbocetu dois bouter le fleume en la plus pendant partie et traire le merde et le rump o une tante faite de la moiene escorce de l’aurcole de la rachine et le laisse illuec par une nuit ou la racine de briome ou de gentiane qui œuvre plus forment u la moule du seuc u o tente de paulin et quant il sera rumpus, fon miel o vin et le met tout teve dedens jusques au fons et le demaine o une pene ou o ta taste a netoiier le. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 39v-40r. Nous dirons après des duresbocesapparans par defors .s. des neus, des escroeles, des glans, des porions et d’autres maladies apparans par dehors qui apartienent a ciurgie et dirons au premier des escroeles les queles sunt apostumes dures. Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 65v. Si les joues sunt emflez iceo signefie uneboceque avient pureture ou autre peril. Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 171r. Se aucun a fievre, et n'a point deboceau col, et suffocacion lui viengne soudainement qu'il ne puisse transgloutir, c'est signe de mort. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, 102. Pourquoy nous devons savoir que des manieres generauls par lesqueles les maladies se terminent et finent, la meillour et la plus loable est celle qui se fait par fluxs de sanc par les narines, la seconde est celle qui se fait par fluxs de ventre, la tierce est celle qui se fait par vomite, la quarte est celle ausi qui se fait par le orine, la quinte est ausi celle qui se fait par sueur, et la .6e. qui se fait par apostumes et parboches. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, II, 22, fol. 70r. Partie renflée d'une surface sur le corps. SUPEREMINENCE La superfice de [la mer] n'est pas droite ne plaine, mais a supereminence etboceet tent a rondesce. Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, II, 11, p. 398. Partie renflée d'une surface, liquide ou solide.