nom fém.
date BRUE
FEW I 575a : BRUSCUM La forme est sans doute à rapprocher du sens de 'champignon' attesté dans le FEW I,575a pour des termes issus de BRUSCUM, ‘excroissance noueuse du tronc de l'érable'; le dictionnaire relève des formes dialectales telles que 'bru' ou 'brus'. Le sens médical relevé peut alors s'expliquer par une analogie. On notera que le FEW, I 556a relève sous *BROGILOS la forme npr. 'bruioun' avec le sens de 'bouton qui vient sur la peau'; les formes attestées à partir de cet étymon sont toutefois toujours du type 'brueil', 'breuil', 'broil', 'bruei', etc. [M. Goyens] Desbruesde la face. Asbruesqui naissent en la face pren de miel .vi. onces, du lait, de figues seches une once, du jus de malterre .ii. onces. Mesles ces .ii. choses ensamble, puis les met ou malterre cavé, puis le met sus les charbons, si le fai belement boulir. [...] Poudre ces choses, si les met en la devant dite liqueur et si le gardes. Et quant mestiers sera, si en oing le lieu quant tu l’aras eschauffé. Et quant lesbruesseront crevees, oingnies les de blanc oignement. Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie, ca 1400, fol. 22rb. Apostume ou excroissance qui apparaît sur la peau.