nom masc.
date BREUVAGE
FEW I 349b : bibere BUVRAGE BEUVRAGE BEVRAIGE BUVRAIGE BEVERAGE BEVALZ Et encore, se fait boin garder de totes [autres] viandes et de buvrages gros dont fumées se lievent grosses et aguës, si com sont porion, oignons, aus, olives, meures douces, fiens grec, cost, lentilles et basilicum qui especialment taut et apetice la veue [...]. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 91.

Boisson, en tant qu'elle n'est pas favorable à la digestion.

ABREUVAGE Et puis li donnerent celleement une rennette en unbevalzet par art li firent croistre en son ventre. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, XXI. Nul tens n'est plus convenables a sengnier, movement de cors et purgation de ventre, compaingnie de femme, baing et soujors et possions odbeveragesd'espiserie. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 381. Lesbeuvragessont semence de altee (altea est guimauve) 3.5. Soient cuites en 1b de eaue et 3.1 ; de vin, et soit beue ; ou (fueilles de altee 3.1. et f. 3.2. de sirop de chenevis ou de corriandre sec poudré et de sucre aa 3.1 et f.. Soit beu ou (o) eaue froide ou ovec le jus d'aucune herbe froide, si comme laitue et semblables ou le sirop de agreste. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1742, p. 107. Nous devons dont oultre savoir que Aristotes, par le boire ou lebevraigedont il parle en cest probleme, il entent lesbevraigesmedicinauls dont on doit user es fievres continues, comme la ptisane coulee, le syrop violas, oxizacre , julep , et telz autresbevraiges. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 56, fol. 54r. Pource devons nous ausy oultre savoir que desbuvraiges, li uns estbuvraigesseulement, en tel maniere que ce n'est ne viande ne medecine, comme yaue simple qui ne nourrit point, et se ne transmue point le cors, se n'est pour la raison de sa qualité et de sa froidure ; li autres estbuvraigeset viande, comme le vin, car par sa liquour et sa fluxibilité, il ayde a porter la viande par les membres et s'est ausi digerés et convertis finablement en lor substance, et ainsi ha il nature et raison de viande ; li autres estbuvraigeset viande et ausy medecine, comme claré et bochet et tels choses. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 7v.

Boisson, en particulier celle qui résulte d'une élaboration, d'une préparation, et qui s'utilise pour prévenir ou soigner une maladie.

Les signes qui apperent a la fame tant seulement sont aucunefoiz avecques l'aide de aucune chose donnee par la bouche ou buvrage, si comme Ypocras nous monstre a present en cest amphorisme du bochet. Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 121-122.

Boisson, en tant que son administration aide le médecin à juger de la maladie et à choisir le traitement.