verbe trans.
date BROYER
FEW XV-1 265 : *brekan BROIIER Por l’anvertin dou chief mecine. Burone o miel o aisil bevez bienbroyéa geun sovent. Anon. [Pseudo-Hippocrate], Lettre d'Hippocrate 1, ms. 693, 1240-1250, fol. 76v. […] et puis faire ceste cose ki soit faite d’aloes, de poivre noir[e] et de poivre lonc, et de sel ermoniac, de cascum .I. drame, et soient deliementbroieet destempree de jus de pumes, ingaument, que dit vous avons, et les faites coler et user [por le veue espurgier]. Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 91. […] et hachiés les mauves a tout les keues bien menuement sus .i. ais et puis lesbroiésen .i. mortier de pierre ; […]. Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 4rb. A ceste ptisane grosse non coulee resamble moult le coulis fait de orge mondé Et de lait de amandes, le quel se doit faire ainsy : […] puis le faitesbroiierbien fort en .1. mortier bien net et sans nulle estrange odeur, et destemprer de lait de amandes […]. Quant Aristotes dont demande la quele ptisane est plus legiere et meillour, […] il woelt enquerre laquele est plus legiere a digerer et ausy la plus saine et la plus loable en la cure des maladies. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 36, fol. 37v. Réduire un ingrédient solide en petites particules dans une préparation médicale, moudre.