verbe intrans.
date DÉPENDRE
FEW VIII, 181b pendere DESPENDRE Essample de ce : il avient que le nés (est) navré en tel maniere que tot l'os est trenchié des. (le) sommet qui est vers le front duc'au desous qui est vers la bouche, et aucune fois il est dessevré du tout en tout et chiet ; aucune fois il depent et tient encore, ne n'est pas dessevré. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1071, vol. 1, p. 250.

Etre fixé en haut au corps et rester suspendu, en parlant d'une partie du corps qui a été tranchée et ne reste qu'accrochée par un point au corps.

soi dependre a

La citation insiste sur la continuité entre les différentes parties de l’air qui se touchent sans vide entre elles: c'est une question majeure dans la physique naturelle au Moyen Âge, car elle suppose la non existence du vide: voir E. Grant, Much Ado About Nothing: Theories of Space and Vacuum from the Middle Ages to the Scientific Revolution, Cambridge, 1981. [J. Ducos]

...li airs ha toutes ses parties jointes et continues ensamble et telement entretenans l'une a l'autre que quant l'une se moet, l'autre qui est derriere neccessairement le sieut. [...] et pour ce dit il que li uns airs se despent de l'autre et ont grant inclination de sievir li uns l'autre. Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, XXV, 21, fol. 121r.

Toucher, notamment une autre partie du monde et lui être continu, en parlant d'un élément ou d'une autre partie du monde.