La diversité en la saveur [du vin] est pource que l’un est doulz, l’autre poingnant et agu, l’autre fort, l’autre dessavouré.
Qui a une saveur sucrée, en parlant du vin.
Et sorquetot repoz de cors, leesce de cuer, joouse compaingnie, viandes chaudes et moistes, boire bon vin douc et meur, douz lait et chaut, beverages fait od miel, pain molet…
Dont la saveur agréable conforte* le corps.
bon vin douc et meur qui bien nourist le cors, fighes, dattes et roisins.
Et sorquetot repoz de cors, leesce de cuer, joouse compaingnie, viandes chaudes et moistes, boire bon vin douc et meur, douz lait et chaut, beverages fait od miel, pain molet…
Vin sucré, en tant qu’il conforte* le corps.
Et devés savoir que li baingniers d’ewe caude (et de froide et de) douce, au coumencement, fait le cors devenir moiste et atempré, et por longement demorer, escaufe le cors et deseke.
toutes les eiwes douces viennent de la mer et sunt purefiiés du sel par les estroites voies de la terre par lesqueles passent et par tant deviennent douces ki erent salees et sovent mains espesses que l’eiwe de mer. Ce pert, car la nef plus parfont s’avalle en l’eiwe douce qu’en eiwe salee et plus ligierement puet om noer en eiwe salee que en eiwe douce. Mais mout i a grant diversetez des eiwes douces, por quoi fait a savoir ke l’eiwe de riviere est plus saine a boire et a user que l’eiwe d’estanc ou de vivier por ce que le cors de l’eiwe l’espurge et le clarefie.
Eau non salée, dont le degré de pureté dépend du mouvement, en tant qu’elle peut être préférée pour le régime de santé (boisson, bain).
Pour ce devons savoir qu'il est. 5. manieres de flegme. La premiere est flegme naturele qui est froide et moiste et sans aucune saveur. La seconde maniere si est flegme douce qui est infecte de sanc et pour ce est elle chaude et moiste.
Flegme* mêlé de sang et ayant une saveur douce.
Item [contre morphee (blanche ?)]. R. sinape et semence de caus et semence de cresson douc ou l’autre, trivle fort o vin aigre et oing, après ce tu pues laver morphee o la couleure de bren o eve u les feves auront tempré o jus de parele.
[...] ou vous la distillés en ung alembic doulcement et elle viendra doulce.
Qui se distingue par sa saveur agréable, non piquante, en parlant d’une herbe ou plus généralement d’un aliment entrant dans la composition d’une recette médicinale.