masc.
date ENCHANTEMENT
FEW IV, 618b incantare

Traduction du latin incantamentum.

Pour la quel chose il s'ensuit que, se le mire oevre en son pacient ou enchantemens et semblables et la vertu de l'ame li aide o promissions et, otout ce, que il procure le cors de son pacient o medecine competente, la santé ensuit plus tost, comme le cors ait eide o medecine competente et l'ame o incantations. Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 2128, p. 193. On treuve aussi en l’ystoire de Troyez, sy come Ovides ramentoit en pluseurs lieux et aussi fait Virgile, que une grant dame appellee Cyrces mua les compaignons de Ulixes en beste mues, c’est a dire, a la verité, que ceste dame, par ses poisons et par ses sors et ses enchantemens, transmua leurs courages tellement que elle les ramena as meurs et as condictions d’aucunes bestes mues, quant a leur maniere de vivre ou quant a celle ymaginacion qui estoit corrumpue tellement qu’ilz cuidoient espoir lors estre transmué et convertis en bestes. Evrart de Conty, Eschez moralisés, ca 1400, p. 199. [...] et finablement de l'orrible et excecrable art de nigromance, soubz lequel sont incorporez ou anexez l'art de phitonisse, d'enchantement, de fascinacion, de invisibilité, de ligacion et illusion, qui sont tous ars supersticieux et divinatoires [...] Simon de Phares, Recueil des plus célèbres astrologues, 1494-1498, p. 36, § prol. 48.

Action de modifier l'ordre de la nature par un charme ou une incantation, d'enchanter*.