nomen
date ALNAEZIC
FEW : ∅ Translittération de l'arabe al-naizak, pl. al-nayāzik, qui vient lui-même du persan et signifie « courte lance » et par extension « étoile filante » et peut désigner un météore ou une comète. ASSUB De l’arabe al-naizak, pl. al-nayāzik, qui vient lui-même du persan et signifie « courte lance » et par extension « étoile filante » et peut désigner un météore. 99. Alnaezic et les estoiles qui ont coes sunt des secondaires des estoiles et ne sunt pas estoiles. Anonyme [Pseudo-Ptolémée], Centiloque, début XIVe s., fol. 244va. Nos avons ja devant mostré que les secondaires des estoiles sunt choses qui aviennent par les estoiles en l’air, et alnaezic est ce qui avient en l’air que les Arabois apelent assuhub et alnaezic, et sunt aussi come lances pour ce qu’il leur sunt semblables, et courent hastivement, et c’est certain que ce sunt des secondaires des estoiles et ne sunt pas estoiles. Anonyme [Ahmad ibn Yusuf], Commentaire du Centiloque, début XIVe s., fol. 244va. 100. Alnaezic senefie seiches vapors. Et quant il aviennent en une partie, ce senefie venz qui montent en cele partie. Et se il avenoient en toutes les parties, ce senefie apetisement des yaues et troublement de l’air et osz qui viennent a ce climat pour conquerre le roiaume. Et celes qui ont coes qui sunt apelees cometes sunt celes entre lesqueles et le Souleil sunt 11 signes. Et quant il aperent que il ont mout de crins et sunt ascendenz en l’angle roial, le roi de cel païs morra ou autre haut home. Et se il estoient en succedenz des angles, ses tresors seront gastez et muera ses conseillers. Et se il estoient en cheanz, mout de ceus du pueple seront emprisonnez et malades et en morra mout soubitement, et aura le pueple de ce climat mout de mauvais consauz. Et se il avoient crins, aucun traitre rebellera contre le roy. Et quant tu trouveras que elle a creste qui se muet et se muet touzjours d’occident vers orient, li traitres vendra de loing a ce climat ; et se ele ne se mouvoit pas, li traitres sera d’aucune des citez de ce climat. Anonyme [Pseudo-Ptolémée], Centiloque, début XIVe s., fol. 244va-244vb. Aristotes a ja demostré ou livre Des hauz ouvrages que les seiches vapours toutes foiz qu’el viennent a l’air font alnaezic. Donques ne se doit en pas merveiller se leur apparance senefie seicheté d’yaues. Et pour ce que il dist en iceli meimes livre que la substance de vent est vapour seiche, il senefiera que en une partie seront venz et c’est en cele ou ce sera ; et quant il sera partout espandu, ce senefiera partout petites yaues car quant seicheté est multepliee en l’air, les yaues apetisent. Anonyme [Ahmad ibn Yusuf], Commentaire du Centiloque, début XIVe s., fol. 245ra.

Phénomène céleste assimilable à un météore ou à une comète.