nom masc.
date DÉFAUT
FEW III, 388b fallere Défaut de courage DEFAUTE

La notion de "syncope" est rendue déjà par sincope (ou sincopin, sincopis) mais également par plusieurs unités polylexicales construites avec défaut (ou defaute) : défaut de courage* comme ici, ou son équivalent défaut de coeur, ou encore défaut de vertu* (naturelle), ou enfin défaut de vertu* du coeur. Comme ces différentes unités polylexicales le montrent, les médecins du Moyen Âge mettent en effet en avant dans ce processus un défaut de fonctionnement du coeur, mais n'évoquent pas le rôle du cerveau. [I. Vedrenne-Fajolles]

 
SYNCOPE En flux femenin, spasme survenant oudeffautde courage, est malvaiz. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 87.

Défaillance du coeur qui conduit à un court évanouissement, syncope.

Défaut de vertu naturelle

La notion de "syncope" est rendue déjà par sincope (ou sincopin, sincopis) mais également par plusieurs unités polylexicales construites avec défaut (ou defaute) : défaut de vertu* naturelle comme ici, ou simplement defaut de vertu* ou encore défaut de vertu* du coeur. Plus simplement, nous trouvons aussi défaut de coeur ou son équivalent défaut de courage*. Comme ces différentes unités polylexicales le montrent, les médecins du Moyen Âge mettent en avant dans ce processus un défaut de fonctionnement du coeur, mais n'évoquent pas le rôle du cerveau. [I. Vedrenne-Fajolles]

 
SYNCOPE DEFAUTE […] quant elles ont angoisses, abhominacions, defaut de vertu naturelle, ces signes vienent pour cause de impregnacion. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 87.

Défaillance du coeur qui conduit à un court évanouissement, syncope.

Défaut de vertu La notion de "syncope" est rendue déjà par sincope (ou sincopin, sincopis) mais également par plusieurs unités polylexicales construites avec défaut (ou defaute) : défaut de vertu* naturelle comme ici, ou simplement defaut de vertu* ou encore défaut de vertu* du coeur. Plus simplement, nous trouvons aussi défaut de coeur ou son équivalent défaut de courage*. Comme ces différentes unités polylexicales le montrent, les médecins du Moyen Âge mettent en avant dans ce processus un défaut de fonctionnement du coeur, mais n'évoquent pas le rôle du cerveau. [I. Vedrenne-Fajolles] SYNCOPE DEFAUTE Quant aucune apostume se rompt dedens, il s'ensuit vomite, et dissolucion ou deffaut de vertu. Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 97.

Défaillance du cœur qui conduit à un court évanouissement, syncope.