La forme "olifant" semble nettement plus courante en français médiéval que la forme "éléphant", empruntée au latin "elephantum", pour désigner l'animal. "Olifant" pouvait aussi désigner dès les premières attestations écrites l'ivoire ou un cor d'ivoire, comme celui de La Chanson de Roland. A partir du XVIe siècle, on ne trouve plus la forme "olifant" employée que dans ce dernier sens et non plus en concurrence avec la forme "éléphant". [C. Rochelois]
Oliphanz est la plus granz beste que l’en saiche. Ses denz sont yvoire, et son bec est apelez promostre, qui est semblables a serpent; avec cel bec prent sa viande et mete la en sa boche, et por ce que la promostre est garnie d’yvoire, est il de si grant force que il brise quant que il fiert.
Très grande bête* munie d'une trompe qui lui sert à se nourrir et de dents* en ivoire.