nom masc.
date COURLIS
FEW II 1188a korli CORLU Acune viande est soutil et ligiere, et por ce engendre soutil sanc et cler et bon, si cum pain de bon froment, bien leivei et ovellement cuit et pouchins de gelines bien nouris, pertris et faisans etcorluet oes de gelines... Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 134, LV.

Cet oiseau, en tant que la consommation de sa chair, saine et facile à digérer, est recommandée.

COURLIER CORLIEU Une traduction de la Bible des Septante donne "coturnices", qui a ensuite été traduit en français chez Guiart des Moulin par "courlieus", mais cet emploi ne correspond pas à la définition de la caille commune. cf G. Lobrichon, « Le mangeur au festin : L’historia scolastica aux mains de ses lecteurs : glose, bibles en images, bibles historiales, (fin XIIe –XIVe siècles) », Annexes dans Pierre Le Mangeur ou Pierre de Troyes, maître du XIIe siècle (dir. G. Dahan). Ausi en oisias ceus qui ont les pennes dures sunt fort et coragous, comme li cocs ; et ceus qui ont les pennes molles sunt powerous comme sunt lescourliers. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 256, CLVIII. Ki at le orteus forment joins ensemble, c’est signe qu’il a par nature le ventre mol et resemble lé corlieu d’eiwe qui ont les piés estrois et sovent espurgent lur ventre. Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 266, CLXXXVI.

Oiseau aquatique aux longues pattes fines et aux plumes molles.