Les dénominations des constellations zodiacales sont souvent présentes en latin. Nicole Oresme, dans le Traité de la sphère explique son choix de manintenir la forme latine dans un texte français: "Et n'est mestier de les nommer en françois, car leurs noms ne sont pris de nule proprieté qui ait effet quant a la science de jugement" (fol. 6r°) [J. Ducos].
Citations
Et les signes que il tent/et cum il les maintent/Trestuz les numerum/ par mult breve raisun: /Arietem, Taurum/, Geminos e Cancrum, /Lëonem, Virginem,/ Libram, Scorpionem,/ e Sagittarium.
Philippe de Thaon, , 1119, p. 9.
La premeraine partie-Ne larrai nel vus die-/Arïetem numerent, /cest num li emposerent; I9o est "multuns"/ en franchesche raisuns.
Philippe de Thaon, , 1119, p. 17.
Et li premiers signaus est Aries ou li solaus entre .xiiii. jors a l'issue de mars.
Brunetto Latini, , éd. Carmody, 1268, I, 112, p. 98.
Li autre signe sont el mileu de ces .ii. en aprochant et en eslognant, qua de le signe qui a nom Aries, c'est li Moutons, jusquez au signe de Cancre monte li Solauz.
Anon., , ca 1260, IV, 18, p. 41.
Li equacions de celi est un arc dou zodiac qui est puis le tieste dou signe d'Arieset celle desqu'els au trenchement du signe d'Ariesu de le Libre.
Anon. [Léopold d’Autriche], , ca 1300, p. 59.
SeAriesa esté a l'envontre de Saturne au naistre d'un enfant, il morra tantost ou il ne vivra mie .IX. jours.
Anon., , fin XIIIe s., fol. 42v.
Le signe premierement nommé, c'est assavoirAries, se commance ou point la ou le zodiaque interseque l'equinocial, ouquel point le soleil commence a decliner vers septentrion et vers nous et s'estent cest signe vers orient.
Nicole Oresme, , ca 1365, fol. 6r°.
ARIES
Médecine -
Pharmacopée
nomen
Etym FEW XXV 219a :
aries
Ce signe en tant qu'il joue un rôle déterminant dans le choix du bon moment pour préparer un traitement.
Notes
syn
BÉLIER
Citations
Uncore iert esperance si li malades feverous vivera ou non : quisez un herbe que ad non camomille od le flurs e od les foiles. E gardez qu’ele soit quite en le signe deAriete.
Anon. [Pseudo-Hippocrate], , 1ère moitié du XIVe s., fol. 171r.