ACCOUTUMER

var ACOUSTUMER

ACCOUTUMER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW II 2 1091b : consuetudo

Être habituel, fréquent, en parlant soit d'une caractéristique du régime de vie, soit d'un signe*, d'une explication ou d'une indication médicale associés à une maladie ou à son évolution.

Citations

  • Et par ce povons nous savoir et concevoir que, quant aucune evacuacion quia acoustumévenir en aucun deffaut, que tel peut podagriser et estre podagre.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 181.
  • Pource devons nous entendre que cil qui ont le pis estroit, le col lonc, les espaules eslevees et le neu de la gorge gros et hors salant, et quine sont mie acoustuméde vomir ne prest de le faire legierement, ne doivent mie faire ne procurer ceste purgation.
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 4, fol. 12r.

ACCOUTUMER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW II 2 1091b : consuetudo

Avoir l'habitude d'une cause, d'un signe* ou d'une évolution de la maladie, ou encore du choix d'un traitement donné pour des circonstances précises, en parlant des médecins.

Citations

  • Et si comme dit Galien ou comment, Ypocras et les autres anciens medecinsont acoustumé, quant aucune maladie ou accident survient a une maladie, que il soit causé de malice et moleste de la maladie precedent et de son accroissement, si comme il fu dit […]
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 190.

ACCOUTUMER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW II 2 1091b : consuetudo

Qui est habituel, fréquent, en parlant soit d'une caractéristique du régime de vie, soit d'un signe*, d'une explication ou d'une indication médicale associés à une maladie ou à son évolution.

Notes

  • Note encyclopédique Part. passé en empl. adj.

Citations

  • Les chosesacoustumeesde longtemps, et s'elles sont pyres des choses nonacoustumees, si moins molestent ; car (qui auroit acoustumé une pire chose pour ung pou de temps) il vauldroit mieulx qu'il la lessast et se transportast a l'autre.
    Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 64.
  • Et pour ce dit Johannicius que santé est un atemprement qui parfait les choses natureles, car lors poet li cors humains excercer les operationsacoustumeeset qui li sont deües par nature, en la quel chose gist la vraye santé.
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 5v.