ASCITE

ASCITE Médecine - Médecine

nom fém.

Etym FEW XXV 452a : askos

Hydropisie caractérisée par son origine essentiellement aqueuse ainsi que par sa localisation au niveau du ventre, et considérée comme la pire.

Notes

  • var ASCILTES

    var ALSCITES

    var ALCITES

    var ALCHITES

    var ALCHITTES

    var HYDROPISIE

    cohyp TIMPANITE

    cohyp HYPOSARQUE

    cohyp LECOFLANCIA

  • Note encyclopédique Outre les variantes attestées dans les citationsinfraet dans notre corpus, on notera comme graphies possiblesasclitesetalcites. [I. Vedrenne-Fajolles]

Citations

  • L’autre espece [d’hydropisie] estasciltes, qui est causee d’acquositez en plus grant partie, et de ventositez en mendre, et est l’enfleure environ le ventre et pou es autres membres ; et ceste est la pire, ce tesmoingne […].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 189.
  • […] aussi ydropisie est maladie froide et moiste qui vient de l’erreur de la vertu digestive du foye, et en sont III especes ;yposarcha, qui est de fleumasies par tout le corps et est le pacient enflé partout ; ettimpanistes, qui est causee plus de ventositez ; etalscites, qui est plus causee d’acquositez ; et lesalscitessont plus es parties du ventre et pou ailleurs ; et tout cecy a esté dit plusieurs foiz, et pour ce m’en passe je plus brief.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 199.
  • De laquelle infrigidacion [...] Gali(en) dit que enalchittesest assemblee la multitude de matiere aigouse et en timpanistes de matiere spirituelle ou ventouse et en yposarca et lecoflancia de matiere flumaticque : doncques sont, selonc ce, troys especes de ydropisie.
    Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. II, doct. 2, chap. 6.
  • Et sont trois espesse de ydropisie, c'est assavoir yposaca,alchites, et timpanités […].
    ANON. [Arnaud de Villeneuve], Regime santé du corps, 1480, 10.
  • […] la premiere s'appellealchiteset est causee de humeur subtille grande aquatique avec ung petit de ventosité et est la pire de toutes […].
    Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, VI, 5.