Note encyclopédique
Le courroux, en tant qu'accident de l'âme, relève de la diététique ancienne (parmi les sex res non naturales). [Y. schauwecker]
Citations
Et adjoustent les anciens une tierce cause a prouver qu'il est besoing de nous gouverner par art de medecine a nous entretenir en santé car il y a aucunnes choses survenans desqueles il nous fault necessairement user, comme air, viande, buvrage, traveil, repos, dormir, veiller, exinanition ou wideur et repletion. Les passions aussi, et mouvemens de l'apetit comme joie, tritresse,courouset pareillement les euvres de l'entendement comme penser et semblables occupacions et exercices d'engin.
Anon. [Guido Parato], , 1459, fol. 5v.
La seconde doctrine est que l'omme se doit garder de courrousser, car ire etcourrouxsamblablement seche le corps, pourtant [cor. pour tant] qu'elle eschauffe tous les membres excessivement, et trop grande chaleur seche le corps et le fait ethique, comme dit Avicenne en la premiere distinction de la IIIe doctrine au premier chapitre.
ANON. [Arnaud de Villeneuve], , 1480, 1-2.