Note encyclopédique
Le motcouperosen'entre que tardivement en concurrence avec le courantgoute roseque l'on trouva dans les écrits de médecine pendant tout le Moyen Âge et encore bien au-delà. Le Dictionnaire de médecine Littré-Robin mentionne encore lagoute roseen 1865. Dans l'état actuel de nos connaissances, l'apparition du mot dans la traduction de Nicole Prevost en 1492 est un hapax pour la période médiévale. Voir Isabelle VEDRENNE-FAJOLLES, "Les Pratiques linguistiques des médecins, auteurs, traducteurs ou copistes de traités médicaux. L'exemple des maladies de la peau (XIIIe-XVe siècles)" dansSciences et langues au Moyen Âge / Wissenschaften und Sprachen im Mittelalter, éd. Joëlle Ducos, Heidelberg, Universitätsverlag Winter, 2012 (Studia romanica, 168), p. 173-244, et plus particulièrement sur ces deux mots p. 180-181, 193-194, 227, 232. [I. Vedrenne-Fajolles]
Citations
Les signes et la cure de inflation universale laquelle est appelleecoperosesont qu'elle est engendree et cogneue par ceste voye.
Nicole Prevost [Guillaume de Salicet], Cirurgie, 4e quart du XVe s., I, 18.
