Or posons premierement, selon Aristote et Averroïz, que les cielz soient meuz par choses immaterieles et incorporelles ou espirituelles, appellees intelligences ou substances separees ; donques convient il par raison que ces intelligences soient la ou sont les corps celestielz que elles moevent. Et chascune intelligence est toute en chascune partie du ciel que elle meut tant soit la partie petite, ausi comme l’ame humaine est toute en chascune partie de corps humain, fors tant que l’ame est ou corps par informacion, et l’intelligence est en son ciel par apropriacion.
Nicole Oresme [Aristote], , 1377, p. 284.