La manne est considérée au Moyen Âge comme un type de rosée, plus nourrissante. Elle est encore classée parmi les météores dans le livre de Descartes consacré aux météores. (JDucos)
Note encyclopédique
À propos du texte de Jofroi de Waterford : la «manne» ayant une vertu laxative aussi bien que la «mauve», les deux leçons s'avèrent justifiées.
Citations
Manne. Aucuns dient que c'est le jus d'une herbe, mais ce n'est pas vray, car c'est une rosee qui chief sus herbes qui ont vertu diuretique.
Anon., , XVe s., p. 869.
Maigne est chaude et moiste tempreement el permer degre
PLAT., Le Livre des simples médecines, éd. Dorveaux, xiiie s., p. 11477
Nule chose n'est si doce come magne
Anon. [Matthaeus Platearius], , 2nde moitié du XIIIe s., p. 115.77
Al poumont valent cestes choses : (...), cassia fistula, mauve [éd. Monfrin: manne!], capilli veneris...
Jofroy de Waterford, , Diet., ca 1300, l. 595.32