Etym FEW XXIV 593a : animalis
Qui concerne ou qui est effectué par la partie (puissance, vertu, faculté) sensible de l’âme*, c'est-à-dire par la vertu ou faculté animale.
Etym FEW XXIV 593a : animalis
Esprit ou pneuma élaboré dans le cerveau, à partir de l'esprit vital d'origine cardiaque.
Etym FEW XXIV 593a : animalis
Membre qui est au service de la vertu animale, qui en réalise les opérations. Ces membres se situent en particulier au niveau de la tête dans la cadre du galénisme.
Etym FEW XXIV 593a : animalis
Vertu* responsable de la cognition, de la sensation et du mouvement volontaire, dont le siège est la tête dans le cadre du galénisme.
Note encyclopédique Dans la perspective galénique, la vertu ou faculté animale est localisée dans le cerveau. Elle y effectue des opérations relevant de la cognition, auxquelles sont associées différentes vertus rattachées à la vertu animale. Selon Galien, l'encéphale est le lieu d'exercice de trois facultés rattachées à la faculté animale : l'imagination, de la raison et de la mémoire, auxquelles il n'attribue pas un lieu d'exercice précis au sein de l'encéphale. La sensation et le mouvement volontaire sont les opérations de la faculté animale effectuées en dehors de l'encéphale. Dans le cadre du remaniement des théories de Galien, le galénisme se distingue des théories originelles de Galien de la façon suivantes. Selon la diversité des médecins médiévaux, chaque vertu cognitive (aussi appelée "sens interne") dépendant de la faculté animale effectue son opération dans une partie spécifique du cerveau (avant, milieu, arrière). Ces différentes vertus ont reçu des dénominations et des opérations variables selon les auteurs. La classification la plus complexe présentée par Avicenne dans son Canon medicinae et dans son Sextus de naturalibus distingue d'avant vers l'arrière : le sens commun (origine aristotélicienne), la fantasia, l'imaginative ou cogitative, l'estimative, la mémoire.