Quantapostumevient en la racine de la goule ou en l'uve, ou ou palais, ou as racines des dens, aprés fait porriture et ront et est enveillis et devient fistule; et tu le cures si com nos avons dit en divisions, et il ne profite mie: adonques covient il que tu aies .i. cautere selonc la quantiteit de la fistule [...].
Anon. [Albucasis], , ca 1250, fol. 6vb.
Tout ensi comme diverses humors sont en cors d’omme, tout ausi sont liapostumedivers qui vienent de lor superfluités, et sont apelé en diverses maneres. Eles sont apelees generaumentapostumeset si en sont .iiii. maneres. Li un sont de sanc et sont apelé fleumen. Li autre sont de cole rouge et sont apelé herpes estiomezlus. Li autre sont de melencolie et sont apelé chancre.
Anon. [Roger de Salerne], , Sloane 1977, XIIIe s., fol. 25vb.
Mais qui [sainnier] li fait quant il en a mestier, il garde le cors et remue les maladies si com fievres,apostumes, et vairoles et maladies qui
Aldebrandin de Sienne, , 1256, p. 34.
Et por ce que il a metez fevres de montes maneres. Li une si vent deapostume. Et de ferure. Et de hurture. Et de trop manger et de trop boivre. Et de trop de chaudes medecines et de chaudes viandes. Et de trop eter au soleul. Et de trop eter en froit air. Et de baigner en bain detregnant et de trop veiller. Et de trop de treveil. Et de trop aler a chanber. Et de corroz et de tristece et sopir et de trop avoir a feire a feme. Et de replecion. O de changement de air.
Anon., , ca 1190, fol. 20r.
Et encore plus il garist tout engendrement deapostumeset vaut contre chancre et fistule et contre le mal saint Antoine et vaut moult contre toutes douleurs de toutes plaies et contre toutes casseures de quelque coup que ce soit, se on en met par dessus ; […].
Jean Pitard, , ca 1300, fol. 25vb.
L’autre riule est que quant les humurs sunt assamblees a faireapostume, on doit ouvrer autrement au commencement, autrement en l’acroissement, autrement en l’estat, autrement en la fin.
Jehan de Prouville [abbé Poutrel], , ca 1300, fol. 2v.
Aprés les cures des plaies par potions, par ongnemens, par autres coses, nous dirons comment on cure les boces, les concussions, les quassions, les neus, les draancles, les diversapostumes, si comme noli me tangere, antrax, herisipile, cranche, mort mal et une autre maladie que on apiele en medechine herpes estiomenus …
Jehan de Prouville [abbé Poutrel], , ca 1300, fol. 14r-14v.
Nous dirons aprés de la crance et sachiés que aussi que herisipile en large signification est dite touteapostumecolerique, en estroite cil qui est fais de cole enflambee o combustion et malan, aussi tousapostumesde melancolie est dis crance. En estroite signification cil est dis crance qui est fais de melancolie non naturel ou malan remaint.
Jehan de Prouville [abbé Poutrel], , ca 1300, fol. 33r.
Apostume, c’est collection ou assemblee d’humeurs disconveniens a nature en aucun membre ou lieu de corps, soit dehors ou dedens.
Olivier de la Haye, , 1426, p. 177.
Apostume, c'est une collection ou assemblee d'umeurs
Olivier de la Haye, , 1426, p. 177.
Et dit [Ypocras] ainsi, que les douleurs ou tumeurs ou enfleures, et par ce il entend toute agregacion de matiere soitapostumeou non, qui sont faictes es parties du ventre […].
Martin de Saint-Gilles, , 1363, p. 159.
Vous devez savoir que Ypocras entent par les pustulles unes eminences ou apparences petites venans au cuir ; car ainsi comme uneapostumeest appellee grant eminence et apparence, aussi comme une pustulle est appellee petite apparence ou eminence ; […].
Martin de Saint-Gilles, , 1363, p. 160.
Nous devons dont savoir queapostumen’est autre chose que une tumeur ou une enfleüre innaturele, sourvenant u cors humain, si comme Galiens dit. Et sont ou poeent estre de quatre manieres, selonc les .4. humours, car elle se poet faire de sanc, et lors est elle appelee en medecine flegmon, et s’elle se fait de cole, elle est appelee herisipile, se de flegme, dismia, et s’elle se fait de melancolie, elle est appelee communement cancer. Avicennes y adjouste ausy .ii. autres manieres deapostumes, l’une qui se fait de ventosité, et l’autre de aquosité.
Evrart de Conty [Aristote], , ca 1380, I, 44, fol. 45r.