ASSUB

ASSUB (Assub)
Sciences de la nature - Météorologie

nomen

Etym FEW : ∅ Vient de l'arabe as-sihab

Apparition faite d'exhalaisons chaudes et sèches qui s'enflamment dans la plus haute partie de l'air, de grande taille.

Notes

  • syn ESTOILLE CHEANT, ESTOILLE COURANT

  • syn Note encyclopédique

    Mot en provenance de l'arabe šihab, pl. šuhub, « tison ardent » et pas extension « étoile filante ». Cette translittération de l'arabe est présente dans la traduction arabo-latine du Centiloquium du pseudo-Ptolémée attribuée à Platon de Tivoli (1136), puis dans les Météorologiques d'Aristote par Gérard de Crémone, dite vetus. Elle est reprise ensuite dans les textes latins qui décrivent les étoiles filantes. Elle désigne deux formes de ces phénomènes en fonction de leur mouvement apparent, vers le haut ou vers le bas. Ces deux termes se trouvent dans d'autres textes français, voir DMF 2015, s.v. ASSUB, dans laSomme abrégée de théologie (XVe s.) et dans l'édition 1476 de La légende dorée traduite par Jean de Vignay, ce qui prouve un emploi bien diffusé au-delà des textes savants latins. L'étoile filante pour le Moyen Âge relève des phénomènes sublunaires, donc météorologiques, puisqu'il s'agit d'une inflammation d'exhalaisons qui émanent de la terre au contact de la sphère du feu. [JDucos et JP Boudet]

  • var assuhub

Citations

  • La quarte impression de l'air est de Aristote appellee assubet est double.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XI, 2, fol. 158r.
  • Nos avons ja devant mostré que les secondaires des estoiles sunt choses qui aviennent par les estoiles en l’air, et alnaezic est ce qui avient en l’air que les Arabois apelent assuhub et alnaezic, et sunt aussi come lances pour ce qu’il leur sunt semblables, et courent hastivement, et c’est certain que ce sunt des secondaires des estoiles et ne sunt pas estoiles.
    Anonyme [Ahmad ibn Yusuf], Commentaire du Centiloque, début XIVe s., fol. 244va.

ASSUB (Assub montant)
Sciences de la nature - Météorologie

nomen

Etym FEW : ∅ Vient de l'arabe as-sihab

Apparition faite d'exhalaisons chaudes et sèches qui s'enflamment dans la plus haute partie de l'air, de grande taille et au mouvement apparent vers le haut, étoile filante.

Notes

  • syn ESTOILLE CHEANT, ESTOILLE COURANT

Citations

  • La quarte impression de l'air est de Aristote appellee assubet est double, l'une est montant qui est engendrée en la plus haultepartie de l'air de deliees fumees chaudes et seiches qui ont grant longueur et autant de largeur et sont enflambees et alumees par le feu et par le mouvement du ciel et va en montant pour cause de sa subtilité de sa matere et pour la force de sa chaleur.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XI, 2, fol. 158r.

ASSUB (Assub le descendant)
Sciences de la nature - Météorologie

nomen

Etym FEW : ∅ Vient de l'arabe as-sihab

Apparition faite d'exhalaison chaudes et sèches qui s'enflamment dans la plus haute partie de l'air, de grande taille, au mouvement descendant, étoile filante.

Notes

  • syn ESTOILLE CHEANT, ESTOILLE COURANT

Citations

  • L'autre est d'Aristote appellee assuble descendent et est engendree de fumees grosses, chaudes et seiches en la souveraine partie de la moienne region de l'air et a autant de long comme de large et est enflammé par le feu et par le mouvement du firmament et descend aval pour le froit qui est entour et pour la grosseur de sa matere.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XI, 2, fol. 158r.