[…] l’autre cause est car, par tel coïte ou habitement a fame, moult grant resolucion de chaleur naturelle et des esperilz est faicte, dont la vertu des membres est moult admenisee et affoiblie, et pour ce ilz ne pevent convertir ne digerer le nourrissement quant il vient a eulx, et pour ce sont multipliez malvaises humeurs en tous le corps […]
Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 179.
AMENUISER
Médecine -
Médecine
verbe
trans.
Etym FEW VI-2 132a :
minutiare
Diminuer la force de la maladie, revenir à un état proche de la santé.
[…] et si est cause de garir la maladie ou admeniser, car elle admenise la matiere […]
Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 166.
AMENUISER
Médecine -
Médecine
verbe
trans.
Etym FEW VI-2 132a :
minutiare
Diminuer la quantité de matière* qui provoque une maladie.
Et s'il ne vuet sainier, si soit amenuisie sa viande, et ne boive point de vin, ne ne menjuce point de char;
Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 48va.
[…] et si est cause de garir la maladie ou admeniser, car elle admenise la matiere […]
Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 166.
AMENUISER
Médecine -
Médecine
verbe
trans.
Etym FEW VI-2 132a :
minutiare
Diminuer la quantité de chair en parlant de la substance du corps, se décharner.
[…] le corps quant il n'admenuise ne amesgrie point, c'est mauvaiz signe.
Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 61.
AMENUISER
Médecine -
Pharmacopée
verbe
trans.
Etym FEW VI-2 132a :
minutiare
Diminuer, par coction, la quantité d'une préparation médicale liquide.
Notes
var
AMENUISIER
Citations
Premierement broiés bien le seur et mettés avec les jus dessus dis et boulés tant qu'il soient amenuisié de la tierce partie.
Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 10ra.
AMENUISER
Sciences de la nature -
Météorologie
verbe
trans.
Etym FEW VI-2 132a :
minutiare
Rendre moins important, notamment en parlant de la chaleur provoquée par un rayon.
Citations
En orient les rais sont toute jor seur l’emispere, por quoi il empraignent bien la calor, quar ja soit ce que il face mendre calor suz jor que quant il furent au matin droit desseure, si ne lesse il pas, por ce que le lieu ne soit plus chaut, quar mendre souffist bien a garder ce que greignor li fet sans amenuisier ne sans descroistre.
Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285, II, fol. 27ra.
